Expulsé d'Amazon, le site WikiLeaks - dont le but est notamment de publier des documents d'Etat confidentiels - a trouvé refuge en France. Depuis jeudi matin, le site est hébergé sur les serveurs de la société française OVH, basés à Roubaix.
Alors que la France a officiellement condamné la publication de certains documents par WikiLeaks et qu'Eric Besson, ministre notamment chargé de l'Économie numérique, a demandé l'expulsion du site, OVH a saisi la justice pour statuer sur la légalité du site. « OVH n'est ni pour ni contre ce site (...) Nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français », expliquait l'hébergeur vendredi dernier.
Lundi soir, OVH a rendu public les conclusions de la justice... qui ne s'est, en fait, pas exprimée. Plusieurs juges ont rejeté les requêtes de OVH aux motifs que l'assignation était incomplète ou encore qu'une telle requête réclamait un débat contradictoire. « Au niveau d'OVH, le prestataire technique, nous estimons avoir fait le maximum pour clarifier la situation juridique du site (...) En tout cas, nous avons essayé d'être le plus transparent possible », a indiqué la société basée à Roubaix.
De fait, la justice n'a donc pas ordonné à OVH de cesser le contrat de fournitures le liant à WikiLeaks. Le site tant décrié devrait donc rester sur des serveurs français à moins que, comme Amazon, le précédent hébergeur du site, OVH cède aux pressions...
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