L'enquête sur Xavier Dupont de Ligonnès bientôt adaptée sur petit écran. Selon une information de "Satellifax", le groupe So Press, éditeur des magazines "Society" ou "So Foot", vient de nouer un partenariat avec Federation Entertainment, société de production derrière les séries "Marseille" de Netflix ou "Le bureau des légendes" sur Canal+.
Objectif : co-produire des adaptations audiovisuelles des enquêtes et articles parus dans les magazines de Franck Annese. Il pourra s'agir de séries de fiction mais aussi de documentaires ou de films unitaires, aussi bien en France qu'à l'international via les différentes filiales étrangères de Federation (Fabula Pictures, Federation Entertainment of America, Fedent España). So Press sera associé en tant que coproducteur à l'ensemble des oeuvres produites via ses sociétés de production de documentaire et de fiction, So In Love et Allso.
L'enquête de Xavier Dupont de Ligonnès sera la première adaptation
Assez logiquement, c'est la plus grosse enquête de "Society", celle consacrée à l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, qui sera la première oeuvre issue de ce partenariat inspiré par les États-Unis. Il s'agira d'une fiction. "L'idée est que nous soyons le plus en amont possible de ce qui va s'éditer chez So Press dans l'optique d'une adaptation et nous n'excluons pas la possibilité de cofinancer certaines enquêtes", précise Lionel Uzan, l'un des dirigeants de Federation Entertainment, interrogé par "Satellifax".
En août dernier, l'enquête fleuve sur Xavier Dupont de Ligonnès avait été un véritable phénomène pour le marché déclinant de la presse papier. Publiée en deux parties, elle avait permis à So Press de vendre plus de 400.000 exemplaires de son magazine "Society", contre un peu moins de 50.000 en temps normal.
Ayant déjà fait l'objet d'innombrables reportages et documentaires, l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès a déjà fait l'objet d'une adaptation en docu-fiction sur M6, en décembre 2018. Baptisée "Xavier Dupont de Ligonnès, dans la tête du suspect", cette production originale de la Six avait séduit seulement 2,26 millions de personnes, soit 9,7% du public de quatre ans et plus et 17,9% des FRDA-50.