Après la suspension du directeur technique national du football français, François Blaquart, les excuses du sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc.
Hier, après les nouvelles révélations de Médiapart sur l'affaire des quotas de joueurs binationaux, Laurent Blanc a publié un communiqué. S'il maintient ses propos relayés par le site de Mediapart, il s'excuse néanmoins : « Je ne retire rien aux propos que j'ai tenus hier. Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse. Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas ».
"Titre outrancier"
Mais Laurent Blanc attaque le site Médiapart et son enquête. « Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de "diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français" comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu » écrit-il.
« Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité. Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne Equipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances. C'est assez facile à comprendre sauf, apparemment, pour ceux qui, pour des motifs qui m'échappent, mais avec des procédés douteux, mélangent tout et font un mal considérable, et pas seulement au football français » conclut le communiqué.