Après les départs successif de Laurent Joffrin, directeur de la rédaction et de Nathalie Collin, coprésidente du quotidien, pour rejoindre Le Nouvel Observateur, les actionnaires de Libération sont contraints de renouveler la direction du quotidien. Si le premier a été remplacé par Nicolas Demorand, la seconde n'a pas encore de successeur.
Ce débauchage des deux principaux dirigeants de Libération n'est, sans surprise, pas du goût des actionnaires du quotidien, comme Edouard de Rotschild. Interviewé par Le Figaro, il n'hésite pas à tacler Laurent Joffrin. Si il avoue que le couple Joffrin-Collin a véritablement contribué à « améliorer les contenus et la qualité » de Libération, Edouard de Rotschild se reproche néanmoins de les avoir « laissés acheter la paix sociale sans réformer l'entreprise »,avant de mettre en avant les qualités d'innovation de son nouveau co-directeur, Nicolas Demorand : « le Nouvel Observateur est une institution vieillissante. Aujourd'hui, une génération de lecteurs se renouvelle. C'est dans ce contexte que Nicolas Demorand a rejoint Libération comme "éditeur" ».
Malgré ces débauchages décidés par Claude Perdriel, propriétaire du Nouvel Obs, Edouard de Rotschild n'exclut pas un rapprochement entre les deux titres : « je trouve qu'une guéguerre entre Le Nouvel Observateur et Libération serait stérile, non productive, au moment où des primaires vont se jouer au sein du Parti socialiste et où de grands débats de fond vont se tenir à gauche », a-t-il expliqué.
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