Une mise au point qui s’imposait. Via son compte X, Claude Lelouch s'est expliqué le vendredi 15 novembre 2024 sur des propos qu’il avait tenus deux jours plus tôt sur le plateau de "L’heure des pros" sur CNews. Ceux-ci avaient suscité une vague de vives réactions sur les réseaux sociaux.
A LIRE AUSSI : Claude Lelouch met en vente son manoir normand pour financer son prochain film
"Sur un plateau de télévision, j’ai expliqué pendant une demi-heure que les femmes m’avaient fait grandir, que je leur devais tout, que l’amour passait par l'admiration. Toute ma vie, j’ai répété que les femmes étaient des hommes réussis. Mais seuls des propos sortis de leur contexte ont été repris partout, et cela m’attriste profondément. Je respecte les femmes depuis toujours, celles auxquelles j’ai dédié 51 films, et encore davantage dans mon dernier", a-t-il écrit sur le réseau social détenu par Elon Musk avant de conclure en présentant ses excuses : "Mes propos déplacés et maladroits ont blessé, je vous demande pardon".
Tout était parti d’une question de Pascal Praud. "L’autre jour, vous disiez et ça m’a surpris, 'on peut changer de femme quand on trouve mieux'. Mais c’est quoi de trouver mieux qu’une femme qu’on aime ?", avait-il demandé au réalisateur. Ce à quoi celui-ci avait répondu : "Quand je dis qu’on est fidèle tant qu’on n’a pas trouvé mieux, c’est parce que c’est vrai, que ce soit pour une femme, une voiture, un frigo, n’importe quoi...".
Des propos qui n’avaient pas manqué de faire réagir Pascal Praud. "Oh là là ! Oh là là !", s’était-il exclamé avant que Claude Lelouch ne tente de se justifier : "Mais non, mais ça vous tire vers le haut, ça nous oblige à être de mieux en mieux, ça nous oblige à s’améliorer. On peut aimer une femme toute sa vie si on bat des records, si on l’épate tous les jours".
Quelques minutes plus tard, l’invité de "L’heure des pros" de s'enfoncer : "Mais vous savez, les femmes mariées devraient remercier les maîtresses parce qu’il y a des retours impressionnants. Je veux dire que très souvent, quand on va ailleurs, on est content de rentrer à la maison". "Là, on va avoir de gros problèmes... Cher Claude, je vous assure, en régie, - souvent je dis que les fractures sont générationnelles - j’ai dans l’oreillette une jeune femme... Déjà la comparaison entre les femmes et les frigos, j’ai eu le droit à une première remarque, mais la deuxième…", s’était empressé de le couper Pascal Praud.