Libération a décidé d'abriter un site "miroir" de WikiLeaks, ce site spécialisé dans la publication de documents étatiques confidentiels, annonce à sa une le quotidien aujourd'hui.
« Les Etats démocratiques ont le droit de garder des secrets et d’agir, dans les formes légales, à l’abri de règles reconnues de confidentialité. Mais les organes d’information, sur le Net ou ailleurs, ne sont pas et ne doivent pas être des prolongements des Etats. Ils sont des contre-pouvoirs. Ils ont pour fonction d’informer le citoyen et s’efforcent, pour ce faire, de comprendre ce qui se passe dans les coulisses des organisations, publiques ou privées », explique dans son éditorial Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction.
« En démocratie, le droit à l’information l’emporte sur la logique des pouvoirs ; s’en prendre illégalement à WikiLeaks, c’est, toutes proportions gardées, mettre en place une sorte de Guantánamo virtuel. Une menace que tous les journaux libres doivent dénoncer », poursuit-il.
WikiLeaks, cible de cyber-attaques, avait appelé à créer des sites miroir pour rendre impossible sa disparition d'internet. Plusieurs centaines de partisans ont répondu présent à cet appel.
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