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Maxime Switek : "J'ai demandé à BFMTV de plus donner la parole aux téléspectateurs dans le 'Live'"
Publié le 25 août 2024 à 11:11
Par Léa Stassinet | Journaliste
Venue du royaume d'"Intervilles" (Mont-de-Marsan), Léa Stassinet a été bercée par la "Nouvelle Star". Elle ne rate jamais les César ni l’Eurovision, synonymes de soirée pronostics entre amis. Passionnée de tennis et de politique, elle suit toutes les soirées électorales, sauf pendant Roland-Garros.
Le journaliste fait sa première vraie rentrée à la tête du "Live Switek", qu'il présente du lundi au vendredi de 9h à 12h. Celui qui est aussi l'homme fort des soirées spéciales de BFMTV est revenu pour Puremédias sur la fin de saison "folle" qu'il a vécue, et celle qui va commencer pour lui dès ce lundi 26 août.
Maxime Switek à la tête du "Live Switek" du lundi au vendredi de 9h à 12h © BFMTV
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Depuis le mois de janvier 2024, les fidèles de BFMTV retrouvent chaque jour de 9h à 12h Maxime Switek et son "Live Switek", qui a remplacé le "Live Toussaint", Bruce Toussaint ayant rejoint TF1 pour animer "Bonjour !". Mais le journaliste de 44 ans, qui a fait ses armes sur Europe 1 et dans "C à vous" avant de rejoindre la chaîne d'information en continu, est aussi régulièrement en charge des soirées évènements du canal 15, que ce soit pour animer des soirées électorales, des débats ou mener des longues interviews politiques dans "Face à BFM". Il s'est justement confié auprès de puremedias.com sur le plaisir qu'il prend à se confronter à ces différents exercices, et sur les défis qui l'attendent après un été mouvementé dans les couloirs de BFMTV.

Propos recueillis par Léa Stassinet

puremedias.com : Vous êtes arrivé sur cette tranche en cours de saison, en janvier dernier après le départ de Bruce Toussaint pour "Bonjour !" sur TF1. Auparavant, vous étiez à la tête du 22h-minuit. Comment s'est passé la transition ?
Maxime Switek :
D'un point de vue totalement personnel, ça n'a pas été simple parce que pendant trois ans et demi, je me suis couché à 2h du matin et soudainement, il a fallu que je me lève à 4h30 du matin (rires). Après, honnêtement, ça s'est super bien fait. Moi, je suis ravi d'avoir switché. Il a fallu évidemment dire au revoir aux équipes avec qui je bossais depuis trois ans et demi, ce n'était pas simple. Mais après, J'ai découvert une émission qui est dans l'ADN pur et parfait de ce qui est BFMTV, c'est-à-dire qu'on vous demande pendant trois heures de raconter ce qui est en train de se passer en direct. C'est un peu écrit dessus, ça s'appelle le "Live". Moi, je me suis régalé pendant ces six premiers mois parce qu'il se passe toujours quelque chose : on a eu les six premiers mois du gouvernement Attal, la crise des agriculteurs aussi.

Quelles sont les différences éditoriales entre présenter un 22h-minuit et un 9h-12h ? Le soir vous aviez plus de place pour le décryptage des actualités de la journée écoulée ?
Oui, exactement. Le soir, on était dans le décryptage, dans l'humeur, dans le débat. Le matin, on raconte ce qui est en train de se passer avec l'idée d'être tout de suite le plus pédago possible. Ce n'est pas le tout de dire : voilà ce qui est en train de se passer. Il faut expliquer pourquoi c'est en train de se passer. Ce qui est magique à cette heure-là, c'est que vous pouvez piocher dans toute la rédaction, tous les spécialistes que l'on a sur l'international, l'économie, la politique... pour décrypter, pour expliquer, donner les premières clés aux téléspectateurs.

Y a-t-il une particularité dans la tranche que vous animez et qui suit la matinale ?
Ce que j'aime aussi, et ce qu'on a commencé à introduire, et ce sur quoi on va, j'espère, pouvoir insister cette année, c'est de pouvoir donner la parole aussi aux téléspectateurs de BFMTV. On a mis en place tout de suite quand on est arrivé un système qu'on connaît tous maintenant, le QR code où vous flashez avec votre téléphone et vous pouvez envoyer vos questions à la chaîne. La particularité c'est que là, moi, pendant toute l'émission, je reçois en live sur ma boîte mail, tous les messages qui sont envoyés par les téléspectateurs. Ce qui assez génial, c'est de voir les sujets qui font réagir immédiatement et pour lesquels les spectateurs débordent d'envie de répondre, de participer, d'être d'accord, pas d'accord.

"Ma patte, c'est aussi d'essayer d'amener un tout petit peu de légèreté dans des actus qui sont parfois compliquées" Maxime Switek

Impliquer les téléspectateurs dans la tranche, c'est ça la "patte Switek" ? Peut-on d'ailleurs vraiment mettre sa patte dans une tranche d'information pure ?
Oui, bien sûr, parce qu'on a tous nos personnalités. Le fait, par exemple, de vouloir donner la parole aux téléspectateurs, ça c'était ma volonté et je l'ai demandé, on me l'a accordé tout de suite parce que je crois que c'est bien qu'il puisse y avoir un lien entre le téléspectateur et BFMTV. On sait qu'il existe mais il faut qu'on puisse le faire vivre. Ça, ça a été une première chose. Et puis, on a essayé de changer un peu la manière dont on racontait l'actu. Typiquement, quand la flamme olympique naviguait au milieu de la Méditerranée, on a improvisé en live, devant un mur d'images, un dialogue entre une jeune accompagnatrice de la flamme qui était en mer avec la flamme, et le maire de Marseille qui attendait la flamme. J'aime bien pouvoir, à la volée, créer des trucs comme ça. À ce moment-là, je peux m'effacer si le dialogue prend et s'il y a un échange. Et puis moi, ma patte aussi, c'est d'essayer d'amener un tout petit peu de légèreté dans des actualités qui sont parfois compliquées, qui sont parfois lourdes à encaisser pour tout le monde. Parce que je pense que tout le monde en a besoin. Pouvoir amener un tout petit peu de distance, un peu de sourire, ça ne fait pas mal.

Vous commencez à 9h, après toutes les matinales qui se battent chaque matin pour avoir les meilleurs invités. Comment faites-vous votre programmation ?
On cherche aussi évidemment à avoir les mêmes invités, c'est-à-dire qu'on se bat tous pour avoir les têtes d'affiche. Avec une particularité là, c'est qu'on peut donner plus de temps soit à un invité, soit à plusieurs invités en même temps. On peut le faire parce que l'émission est très souple. Par exemple, quand on était en pleine campagne pour les européennes ou pour les législatives, on a poussé les murs et on s'est dit : "Pendant une heure, on va faire un débat sur tel sujet". C'est-à-dire quand il faut aller vite, on le fait. Il faut donner très vite l'information quand elle est confirmée, quand elle est sourcée, quand elle est sûre. Mais il faut aussi être capable de prendre du temps, de se poser, d'expliquer, de débattre. Cette émission, c'est ça aussi. On peut tout envoyer valser si l'actu le nécessite. Ça, c'est le principe de BFM. C'est la promesse et les téléspectateurs le savent.

"Jusqu'au bout, cette saison a été folle" Maxime Switek

C'est votre premier vraie rentrée à la tête de cette tranche, comment abordez-vous cette nouvelle saison ?
Plein d'envie, plein de motivation. On est tous bien reposés. Et on est assez excités de voir que, par exemple, dès lundi, l'actualité va se faire en direct parce qu'il y a des consultations d'Emmanuel Macron (avec les différents responsables de partis, ndlr) prévues vendredi dernier mais aussi lundi matin avec notamment le RN reçu à l'Élysée. On va faire vivre ça et tout de suite, on sera dans le bain.

Y aura-t-il de nouvelles chroniques ou rubriques dans votre tranche en plus de "BFMTV répond à vos questions" et celle de Benoît Gallerey ?
Non, on reste là-dessus parce que précisément l'idée de l'émission, du live, c'est d'être souple. On ne veut pas proposer des rendez-vous trop nombreux et trop calibrés. "BFMTV répond à vos questions" avec Roselyne Dubois marche très bien et est devenu un vrai rendez-vous à 11h30 tous les matins. Après on aura toujours Benoît Gallerey, Laurent Neumann et tout le service politique...

La fin de saison a été particulièrement mouvementée en politique, et vous avez assuré la présentation des soirées électorales, des débats, et de "Face à BFM". Comment avez-vous vécu cette période intense ?
C'était à la fois excitant et vertigineux. Vertigineux parce qu'on a vécu en direct la soirée des élections européennes où Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée. Et quand on est entré en studio à 18h avec Apolline de Malherbe, on n'avait pas du tout ça en tête. On n'imaginait pas que la soirée nous emmènerait là-bas. Et puis c'est excitant parce qu'on fait ce métier pour vivre ces moments-là et pour être un pont entre l'événement et les téléspectateurs. Et on a vu à quel point ces soirées ont super bien marché. C'est qu'il y avait un vrai appétit. Sans doute aussi pas mal d'inquiétudes et de doutes de la part des Français.

On a l'impression qu'il n'y a pas vraiment eu d'accalmie en terme d'actualité...
Ça a été assez dingue. Jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde, cette saison a été folle. Je devais partir en vacances le 14 juillet après avoir commenté le défilé. Et quand je me suis réveillé cette nuit-là pour aller à la rédaction, on venait de tirer sur Donald Trump. Et on a tout envoyé valser pour couvrir cet événement qui était majeur. Jusqu'au bout de la saison, il y a eu des choses absolument dingues, que ce soit en France ou à l'étranger. Nous on est là pour ça, pour raconter ces moments-là et expliquer aux téléspectateurs ce qui est en train de se passer. Et parfois pour les rassurer aussi.

"On ne fait pas la même émission avec Pascal Praud" Maxime Switek

En face, sur CNews, Pascal Praud anime "L'heure des pros" de 9h à 10h30. Comment vivez-vous cette concurrence qui vous place désormais en challenger ?
On sait que la concurrence, elle est forte. Et bien sûr qu'on regarde les audiences, que je regarde les audiences. Après, moi je suis là depuis 6 mois. Pascal Praud est là depuis je ne sais pas combien d'années (2016, ndlr). Et évidemment qu'il a construit ce rendez-vous-là. On ne fait pas la même émission avec Pascal Praud. Et la promesse, elle n'est pas du tout la même. Nous, on est encore une fois dans la promesse pure et dure de BFMTV et de la chaîne d'info généraliste qu'on est, c'est-à-dire de faire vivre l'actu en direct tous les matins, de la montrer, d'être le maximum possible sur le terrain, d'être le maximum possible dans le décryptage. On ne fait pas tout à fait la même chose avec Pascal Praud.

En mai et juin, CNews est devenue première chaîne d'info de France doublant donc BFMTV. Qu'est-ce que ça vous inspire ? Est-ce qu'éditorialement, ça a eu un impact sur votre façon de travailler ?
Je vous confirme que l'idée, le but, c'est de rester dans notre ligne et de rester dans la promesse qui a fait le succès de BFM depuis quasiment 20 ans maintenant. Les téléspectateurs, ils savent que dès qu'il y a le moindre événement important, il est sur BFMTV et le réflexe BFM, il est là. Il ne faut surtout pas copier. Il ne faut surtout pas dévier de notre trajectoire. Donc il faut rester serein face à tout ce qui peut être dit autour des audiences et serein par rapport à ce qu'on sait faire et ce pourquoi les téléspectateurs nous font confiance. Encore une fois, ils savent pourquoi ils regardent BFMTV.

Quels sont les grands-rendez vous de l'année pour vous ? Avez-vous prévu des opérations spéciales avec les élections US notamment ? On se souvient de votre duplex mouvementé avec un partisan de Biden légèrement éméché en 2020...
Alors pour l'instant, les choses ne sont pas faites. Évidemment que BFMTV y sera. J'espère y être. Mais après, tous mes camarades ont envie d'y être aussi. J'ai vécu une semaine complètement folle il y a 4 ans là-bas, à Washington, où on était partis pour faire 2 soirées. Au final, on en a fait 6. Et on a terminé par 11 heures de direct le jour du résultat final. Et puis il y a eu effectivement cette rencontre avec ce jeune homme qui était très heureux de la victoire de Biden qui avait dû fêter ça avant qu'on se croise (rires). Et ça a fait un buzz littéralement mondial instantanément. Ce qui m'a fait plaisir, c'est que c'était un buzz mondial avec quelque chose d'hyper positif, de drôle. On n'était pas dans le conflit, on n'était pas dans le clash. Et c'est fou parce que 4 ans après on m'en parle encore. Et puis ce qui est génial, c'est que je pense que dans 20 ans, quand je partirai de BFMTV, on parlera encore de cette scène-là. Parce qu'elle a résumé aussi sans doute l'espèce d'explosion de joie et de soulagement de la part de beaucoup d'Américains de voir que Trump avait quitté le pouvoir.

Vous avez été jusqu'en 2020 chroniqueur dans "C à vous" sur France 5. Est-ce que ce côté émission de bande et de divertissement, ça vous manque ?
Forcément le côté bande, le côté beaucoup plus détendu que ce que je peux faire, ça me manque. Peut-être que j'y reviendrai un jour. Je ne parle pas forcément de "C à vous" mais de ce style d'émission-là. Ça fait partie de ma personnalité aussi de sourire, de rire. C'est quelque chose que j'aime bien et c'est pour ça que les jours où il y a beaucoup de monde en plateau avec moi, où je peux m'appuyer sur plein de gens de la rédaction de BFM, c'est ces jours-là que je préfère.

"Quand vous avez quelqu'un de la trempe de Nicolas de Tavernost qui arrive, ça veut dire que ça ne va pas ronronner, ça va swinguer" Maxime Switek

La saison de BFM va être marquée par plusieurs changements - Hervé Béroud et Marc-Olivier Fogiel seront respectivement remplacés par Jean-Philippe Baille, en qualité de directeur général délégué à l'information de RMC BFM, et Fabien Namias, au poste de directeur général de BFMTV – comment est l'ambiance en coulisses ?
Honnêtement, on est serein. Hervé et Marc-Olivier ont fait un boulot formidable durant toutes les années passées à la tête de cette grosse machine qu'est BMTV. Ils ont fait grandir cette chaîne, ils ont changé cette chaîne, ils ont fait découvrir plein de gens aux téléspectateurs, et ils peuvent être fiers de ce qu'ils ont réalisé. Maintenant on va accueillir Jean-Philippe Baille et Fabien Namias dans cette belle et grande maison. Ce sont deux grands pros qui savent parfaitement ce qu'est l'info, l'actu, les chaînes d'info. Ils connaissent ça par coeur. Jean-Philippe Baille, je ne le connais pas, on a juste un peu échangé pendant l'été, mais en revanche j'ai beaucoup bossé avec Fabien Namias à Europe 1, et je suis ravi de le retrouver. On sait qu'on est dans une maison solide, avec des gens solides qui arrivent. Il y a vraiment une grande sérénité avant de démarrer cette année.

Rodolphe Saadé est officiellement devenu le nouvel actionnaire de BFMTV et RMC le 2 juillet dernier. Qu'est-ce que ça a changé pour vous ? Vous l'avez croisé ?
Oui on l'a rencontré. On l'a rencontré en groupe et moi je l'ai rencontré en tête-à-tête. C'est du changement dans la continuité parce qu'on est rassuré d'avoir quelqu'un comme lui qui arrive. Il a montré tout de suite qu'on allait pouvoir continuer à faire notre boulot comme on faisait jusqu'à maintenant et à nous développer. Il a beaucoup insisté là-dessus. Et c'est quand même grisant quand vous avez un patron qui arrive et qui est dans un discours de développement, d'investissement qui n'arrive pas en disant "on va couper dans les coûts, on va devoir dégraisser". Là, ce n'est pas du tout le discours. Il est arrivé en disant "j'ai de grandes ambitions pour BFM, j'ai envie d'investir, on va grandir ensemble". Donc ça, c'est à la fois rassurant et même excitant.

Il a d'ailleurs nommé Nicolas de Tavernost vice-président de CMA Media. Ça fait quoi d'être sous les ordre de l'ancien patron charismatique de M6 ?
Ça fait quelque chose parce que c'est quand même un grand nom de l'audiovisuel français, que j'avais eu le plaisir de rencontrer il y a quelques temps. C'est pareil, ça montre toute l'ambition du groupe. Quand vous avez quelqu'un de la trempe de Nicolas de Tavernost qui arrive, ça veut dire que ça ne va pas ronronner, ça va bouger, ça va swinguer. Et c'est bien qu'on avance comme ça.

Vous avez repris la tranche de Bruce Toussaint le soir, puis celle qu'il occupait le matin, c'est quoi la prochaine étape : le remplacer à la tête de "Bonjour !" quand il partira ?
(Il éclate de rire). Ce qui est drôle, c'est que c'est exactement ce que m'a dit Bruce quand on s'est appelé, quand j'ai compris qu'il partait. Ça fait pas mal d'années qu'on se connaît, j'adore ce gars. Et tout de suite, il m'a dit, bon, il y a quand même un petit parallèle, qui remonte loin. C'est-à-dire que j'étais son joker à Europe 1 quand il présentait la matinale. J'avais pris sa suite à la matinale avant que Thomas Sotto n'arrive. Donc il y a un lien entre nos carrières. Je ne sais pas jusqu'où nous mènera ce lien (rires).

Avez-vous des envies, des émissions que vous rêveriez d'animer ?
Moi, par nature, je suis curieux... J'aime bien faire des trucs que j'ai jamais faits. Et je sais que régulièrement cette année, quand je rentrais dans le bureau de Marc-Olivier Fogiel, c'était pour m'annoncer que j'allais faire un truc que je n'avais jamais fait. Typiquement, la spéciale du Débarquement, il m'a dit : "Tu vas prendre l'antenne et tu vas faire 10 heures de direct". J'aime bien ce genre de défi-là. Sur les styles d'émission, moi j'aime bien toucher à tout. Je suis ouvert au merveilleux et à l'inattendu. Et donc, qu'est-ce que vous avez à me proposer ? Où est-ce que vous me verriez ?

Pourquoi pas à la tête d'un talk du type "Quelle époque" avec Léa Salamé ?
Ça, c'est vrai que j'ai rarement fait. Et j'aimerais bien aussi. Des envies, il y en a plein. Mais on verra ce que nous réservent cette saison et la vie en général. On sait que c'est toujours plein de surprises, qu'on est dans un milieu où ça bouge beaucoup. Mais un peu de continuité, un peu de stabilité, ça ne fait pas de mal non plus.

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