Le marché de la musique enregistrée français a atteint 121,8 millions d'euros au premier trimestre 2001. Les recettes baissent ainsi une nouvelle fois et chutent de 5,2% sur un an.
Les ventes physiques représentent toujours la majorité des ventes avec 95,5 millions d'euros de recettes entre janvier et mars, une performance en baisse de 9%. A l'inverse, la musique numérique a le vent en poupe : les recettes ont progressé de 13% sur un an, à 26,3 millions d'euros, tout comme sa part de marché qui dépasse pour la première fois les 20%.Les téléchargements sur internet (à l'unité ou par album) représentent l'essentiel des ventes (13,5 millions d'euros, +8%) mais on notera la forte progression (5,9 millions d'euros, +57%) des abonnements (Spotify, Deezer, MusicMe, etc.).
Ce premier trimestre 2011 a été marqué par les bonnes ventes de Nolwenn Leroy, des Enfoirés ou encore de Israel Kamakawiwo'ole mais aussi, selon les industriels, par les premiers effets de l'Hadopi. Selon une étude Nielsen, l'audience des sites de Peer-to-peer aurait reculé de 1,2 million de visiteurs depuis l'envoi des premiers messages d'avertissement. Ils seraient encore 4,5 millions tout de même.
Comme le rappellent nos confrères des Echos, les acteurs du marché tirent davantage de revenus des concerts que des ventes de musique. En 2009, la billetterie a généré un chiffre d'affaires de 605 millions d'euros, « dernier chiffre disponible qui aurait pu évolué en 2010 ». En 2010, les ventes de musique en France ont rapporté aux maisons de disque 554,4 millions d'euros.
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