Nabilla reste en garde à vue. Selon BFMTV, la jeune femme va passer une deuxième journée dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre qui tente de comprendre ce qui s'est passé dans la nuit de jeudi à vendredi. La chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" est soupçonnée d'avoir attaqué "de plusieurs coups de couteau au niveau du thorax" son petit ami, Thomas Vergara. Dans un état "sérieux", le pronostic vital du jeune homme n'est pas engagé.
Les policiers vont réentendre dans la matinée la jeune femme, qui a donné hier soir une nouvelle version des faits. Dans un premier temps, elle avait affirmé que son compagnon et elle avaient été "agressés par un groupe de jeunes" sur le parking d'un hôtel de l'Île Seguin, à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Cette version avait été jugée "incohérente" par les forces de l'ordre qui ont mis la main sur des images de vidéosurveillance contradictoires et qui n'ont relevé aucune trace de sang sur le parking.
Les empreintes sur le couteau
Hier, en fin de journée, Nabilla a changé sa version des faits, reconnaissant s'être disputée avec son compagnon "car il prenait de la cocaïne". Selon BFMTV, Nabilla aurait expliqué que son ami s'était "blessé lui-même (avec un couteau qu'il tenait dans la main) pendant leur dispute". La police a fait des relevés d'empreintes sur le couteau et a procédé à des analyses dans la chambre d'hôtel. Nabilla devrait être confrontée aujourd'hui aux résultats de ces prélèvements.
De son côté, Thomas refuserait de porter plainte contre sa compagne mais aurait déclaré aux policiers que Nabilla était bien à l'origine de ces coups de couteau. En attendant, l'avocat de la jeune femme a fait savoir que sa cliente allait bien et souhaite collaborer avec la police. "Elle souhaite que l'enquête puisse suivre son cours dans la sérénité, et autant que faire se peut, hors d'un éventuel emballement médiatique, qui ne ferait que nuire à l'établissement de la vérité par les services de police judiciaire", a écrit l'avocat de Nabilla, demandant aux journalistes "de ne pas déranger le cercle familial dans cette épreuve difficile afin de respecter la procédure en cours".