Les propos de l'ancien EELV ne sont pas passés. Selon l'AFP, Marianne Maximi, tête de liste soutenue par La France insoumise aux élections municipales à Clermont-Ferrand, a déposé plainte pour diffamation contre Daniel Cohn-Bendit. La femme politique a pointé du doigt les propos tenus par l'éditorialiste sur la chaîne LCI qui l'a accusée de violences contre le candidat La République en Marche de Clermont-Ferrand.
Pour rappel, le 11 janvier dernier, Eric Faidy, chef de file LREM de la ville d'Auvergne, avait été chahuté devant son local de campagne par des manifestants contre la réforme des retraites. Le dimanche 19 janvier, dans "En toute franchise" sur LCI, Daniel Cohn-Bendit était revenu sur cet incident, déclarant : "Une quarantaine de militants de LFI, de la CGT et la candidate LFI attaquent le siège d'Eric Faidy, cassent les vitres, commencent à cogner ceux qui sont dedans, c'est ça le problème". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
"Cette plainte pour diffamation publique envers un particulier avec constitution de parties civiles désigne Daniel Cohn-Bendit et tous autres", a déclaré l'avocat de Marianne Maximi, maître Jean-Louis Borie, à l'AFP. Et d'ajouter : "Les propos 'La candidate LFI attaque le siège, casse les vitres et commence à cogner ceux qui sont dedans' sont totalement diffamatoires à l'égard de madame Marianne Maximi", poursuit le conseil, précisant que ces faits "ne reflètent pas la vérité" : "Il n'y a pas eu de coups, pas de vitres cassées". "En toute impunité, des éditorialistes sont payés pour dire n'importé quoi sur les chaînes d'info en continu", a-t-il poursuivi, ajoutant que la candidat a réclamé un droit de réponse, en vain, à LCI.
Le 21 janvier dernier, Daniel Cohn-Bendit avait de son côté reconnu son erreur. "J'ai fait une erreur factuelle. Il y avait bien ce jour-là, impliqué, un candidat mais communiste, pas LFI. Il y a eu des coups de poing mais pas de vitres brisées. C'était inexact. J'en suis désolé", a-t-il réagi, selon des propos rapportés par "L'Obs".