Le parti de la Majorité tente de soigner son image par l'intermédiaire de la recherche en ligne. Le terme « perquisition » a ainsi été acheté sur le dispositif de liens sponsorisés de Google, AdWords, par l'UMP. Suite à l'affaire Bettencourt, le parti indique qu'il ne souhaitait pas que ce mot ne soit utilisé à tort.
Selon des propos rapportés par l'agence de presse Reuters, l'UMP justifie ainsi sa démarche : « A partir du moment où, en terme de communication, vous ne voulez pas laisser un mot utilisé à tort, vous déployez tous les moyens ».
Du coup, en tapant perquisition sur Google, le premier résultat affiché a été pendant quelques heures un lien sponsorisé « l'UMP pas perquisitionnée », qui renvoyait vers le site officiel de la majorité. Sur celui-ci, on peut lire que l'UMP a « juste répondu à une demande du procureur de la République ». Les termes « rendez-vous » et « transport d'enquêteurs » sont même évoqués.
Si techniquement il s'agit bien d'une perquisition en bonne et due forme, la manœuvre de l'UMP est tout à fait légale. En revanche, elle implique un investissement puisqu'avec le système de publicité AdWords, l'UMP a dû payer à chaque fois qu'un internaute cliquait sur le lien sponsorisé.
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