Elle n'est pas près de s'asseoir sur le fauteuil rouge de TF1. Hier en fin de journée, "Femme actuelle" a mis en ligne un entretien avec la chanteuse Véronique Sanson, réalisé à l'occasion du festival "Foire en scène" qui se produira le 10 septembre prochain lors de la 75e Foire de Châlons. Au cours de l'interview, l'artiste a confié son aversion concernant certaines émissions, dont notamment le télé-crochet phare de la Une, "The Voice".
"Je ne comprends pas comment on peut juger les gens"
"Je n'aime pas trop les émissions comme 'The Voice', alors qu'il y a mon pote Vianney comme juré. Je ne comprends pas comment on peut juger les gens. Ca me consterne !", a-t-elle lancé. Et d'ajouter : "Si on me le demandait, je ne pourrais jamais accepter. Qui suis-je pour juger ?". Véronique Sanson a expliqué préférer "les séries à la con" : "Tout ce qui peut m'endormir". "Je mets aussi beaucoup France 5 et France 3, quand ils passent des reportages ou des documentaires", a-t-elle enchaîné.
Par la suite, l'interprète de "Besoin de personne" a surpris la journaliste de "Femme actuelle" en s'attaquant au mot "féministe". "Je ne suis absolument pas féministe ! Je n'aime pas ce mot. Être féministe, c'est un délit. Moi, je suis pour que les hommes soient moins machos et arrêtent de parler de nous comme des salopes. Là, je traduis leur langage. Ca, ça me dégoûte. Mais je ne fais pas partie d'un mouvement féministe", a souligné Véronique Sanson, répétant : "Le militantisme, ça, je n'aime pas".
"A qui profite cette émission réellement ?"
Le 6 août dernier, c'est Manu Katché, l'ancien juré de "Nouvelle Star" qui a vilipendé le programme musical de TF1. "'The Voice' m'excite pas trop. Moi ce que j'aimais bien dans la 'Nouvelle star', c'est qu'on pouvait aller en profondeur et que c'était pas forcément à chaque fois... consensuel", avait-il commencé. Et d'ajouter : "Dans la mécanique, on ne sait pas vraiment comment ça se passe. (...) A qui profite cette émission réellement ? Les artistes, moi j'en ai pas vu beaucoup (...) Le télé crochet, ça ne profite qu'au moment où on le fait, c'est-à-dire aux gens qui envoient des SMS. (...) Ca rapporte à la chaîne et pas forcément aux artistes, donc on développe pas grand chose".
