Cyril Hanouna, nouveau porte-parole de son meilleur ennemi ? C'est ce que laissait penser la séquence diffusée mardi soir dans "Touche pas à mon poste" sur C8, au cours de laquelle l'animateur-producteur se posait la question suivante : "Quelle chaîne a le mieux traité l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris ?". L'avis des chroniqueurs était partagé entre CNews (chaîne du groupe Canal+) et BFMTV, avec deux timides voix en faveur de TF1 et de son édition spéciale. De son côté, lundi soir, "Touche pas à mon poste" a modifié à plusieurs reprises son conducteur pour faire le point sur l'événement, tandis qu'en face, sur TMC, "Quotidien" a mis plus de temps à réagir.
"On n'est ni amis, ni ennemis"
Même si l'équipe de Yann Barthès a fait son autocritique hier soir, Cyril Hanouna a voulu lui aussi expliquer à son public pourquoi son concurrent avait semblé dépassé. "On n'est ni amis, ni ennemis. J'ai vu beaucoup de tweets concernant l'émission 'Quotidien'. (...) Sachez qu'ils ne sont pas en direct. Ils ont essayé de faire le maximum possible. Je crois qu'il y a 20 minutes d'écart", a expliqué l'animateur de C8. Autour de la table, les chroniqueurs ont fait mine de découvrir cette information, avant de laisser Cyril Hanouna poursuivre.
"Ils ont fait le maximum pour couvrir l'événement, mais malheureusement, eux, ils étaient sur le discours de Macron. (...) J'ai vu beaucoup de gens leur tomber dessus. Je n'aime pas quand on s'acharne sur des mecs dès qu'il y a une erreur. C'est juste qu'ils n'étaient pas en direct. (...) Ils ont essayé de faire le max, mais ce n'est pas de leur faute", a estimé le trublion du groupe Canal+.
"Il n'y a que moi qui refuse"
Il a ensuite souligné que cette absence de direct était une mesure prise par les chaînes pour des raisons de sécurité afin de pouvoir assurer la maîtrise de l'antenne en cas d'incident. Dans cette séquence réglée au cordeau, les chroniqueurs ont alors demandé pourquoi Cyril Hanouna avait fait le choix de rester en direct. "Il n'y a que moi qui refuse et je peux vous dire : je prends un risque. Sachez que je n'ai pas le droit de le faire normalement. Mais eux sont dans le bon droit (sic) et moi je ne suis pas dans mon bon droit. Nous, on est les seuls à dire qu'on ne le fait pas, mais ce n'est pas bien", a conclu l'animateur. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
