Ses apparitions sur LCI ont été remarquées. Depuis le début de la saison, Louis Sarkozy a fait plusieurs passages dans la tranche présentée par Darius Rochebin et Émilie Broussouloux de 22h à minuit. Il est parfois présenté comme "spécialiste des États-Unis", où il réside, ou bien en tant qu'essayiste.
"Je suis fier de son courage, de son talent"
Mais que pense son père de ses interventions ? Invité de CNews et Europe 1 ce lundi 30 septembre 2024, Nicolas Sarkozy s'est laissé aller à quelques confidences. "J'imagine que vous écoutez chaque intervention de votre fils. Est-ce que vous lui donnez des conseils, est-ce que vous débriefez une fois qu'il a pris la parole ?", l'a interrogé Pascal Praud à propos de son plus jeune garçon.
Visiblement touché par la question, l'ex-président de la République a répondu : "Là vous touchez à l'essentiel. Déjà, je vais vous dire une chose : je n'arrive pas à le regarder en direct, je ne peux pas. (...) Je regarde après". Avant d'ajouter : "Je suis fier de lui, de son courage, de son talent. J'aime beaucoup mes enfants mais jamais je ne les conseille, ils font ce qu'ils veulent".
"Aucune volonté dynastique"
"Mais quand je vois cette flamme, cette volonté de débattre, ce courage, ça me plaît. Ça me fait peur pour lui mais ça me plaît", s'enthousiasme l'ancien chef de l'État, avant d'évoquer ses autres fils. "Jean avait un talent immense aussi, il a été brisé dans élan politique par un milieu tellement cruel".
Nicolas Sarkozy fait ici référence à la carrière politique de son second fils, qui a été conseiller général des Hauts-de-Seine de 2008 à 2015. Jean Sarkozy a été au coeur d'une polémique en 2009, lorsque son nom a été évoqué pour succéder à Patrick Devedjian à la tête de l'EPAD (l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense). L'opposition avait alors parlé de "népotisme", et Ségolène Royal avait notamment accusé le président de la République de vouloir "placer son fils". Jean Sarkozy avait finalement renoncé à sa candidature.
"Mon premier fils (Pierre, ndlr) est DJ, ils font ce qu'ils veulent", a martelé Nicolas Sarkozy sur CNews. "Croyez bien qu'il n'y a aucune volonté dynastique et aucune volonté pour moi de le pousser. Mais vous me demandez mon avis : chapeau !", a-t-il conclu en revenant sur les prestations de son plus jeune fils à la télévision.