L'ex-président de la République a la mémoire défaillante ! "Le Petit Journal" a diffusé hier une partie du déplacement de Nicolas Sarkozy en Angleterre face à la communauté française de Londres. Parmi ses nombreuses déclarations, l'ancien locataire de l'Elysée est revenu sur une interview après son élection en 2014 à la tête de l'UMP qui lui a déplu.
"Une journaliste célèbre de la chaîne qui porte le numéro 1"
"Je sais, mon score à la tête de l'UMP a été très médiocre. 65% au premier tour. Une journaliste célèbre de la chaîne de télévision qui porte le numéro 1... Je ne veux pas en dire plus pour que personne ne se reconnaisse", a démarré ironiquement Nicolas Sarkozy, souhaitant se payer Claire Chazal. De retour sur le plateau du "Petit Journal", Yann Barthès fait mine de chercher avec un portrait à côté de lui de la journaliste, depuis passée sur France 5.
"Le soir de mon élection, elle m'interroge, elle me dit : 'Déçu hein'. Je ne sais pas moi, 65% c'est pas mal. Je lui ai dit : 'Vous, vous feriez 65% de parts de marché, peut-être que ça vous changerait'. Elle me dit : 'Oui, mais Marine Le Pen, 100%, Monsieur Sarkozy'. J'ai dit : "Madame, vous ne devez pas être forte en mathématiques, parce que c'est assez rare un candidat unique qui fait moins de 100%'", a-t-il narré à sa manière son interview du 20 Heures de TF1 datant du 30 novembre 2014.
"Son histoire d'audience, c'est que dans sa tête"
Sceptique sur la véracité de ces propos, "Le Petit Journal" a rediffusé le début de la fameuse interview du président des Républicains et elle s'est avérée être assez différente. "Nicolas Sarkozy, on rappelle que vous avez été élu avec un score très large, mais peut-être moins écrasant que certains pouvaient l'anticiper autour de vous, quel enseignement en tirez-vous ce soir pour votre future mission à la tête de l'UMP ?", a réellement questionné Claire Chazal.
Ce à quoi l'ancien député-maire de Neuilly a répondu : "Certes, je n'ai pas fait 100% comme Madame Le Pen, j'ai appris qu'il y avait 17 personnes qui s'étaient abstenues". "C'est tout ! Son histoire d'audience, c'est que dans sa tête, jamais dit. Claire Chazal n'a jamais parlé de Marine Le Pen. C'est lui qui l'a dit. Il ne l'a jamais mouchée comme ça", a conclu Yann Barthès. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence à partir de 2'56.
