Le coup de gueule de "Vinz". Hier soir, sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine recevait dans "C à vous, la suite" Vincent Cassel et Florence Foresti à l'occasion de la sortie demain au cinéma du film "Le Bonheur des uns..." de Daniel Cohen. Au cours du dîner, l'acteur de "La Haine" est revenu sur une séquence jugée polémique par certains médias dans "Quotidien".
Pour rappel, le 1er septembre dernier, Yann Barthès recevait dans son émission Marina Foïs et Jonathan Cohen, venus dans "Quotidien" pour la promotion de leur long-métrage, "Énorme". Lors de la chronique "La Zone Mazaurette", la nouvelle chroniqueuse Maïa Mazaurette avait rappelé que le personnage joué par Jonathan Cohen dans le film "préméditait une grossesse forcée" : "Un événement pas banal dans la vie d'une femme et qui peut potentiellement tuer une femme". "Légalement, il n'y a pas de qualification pénale pour la fécondation forcée mais il y a entrave à l'IVG, donc 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende", avait-elle précisé. Cette séquence avait ensuite été reprise par certains médias qui avaient considéré l'échange entre la chroniqueuse et les acteurs comme un "malaise".
"On est-ce qu'on est là ?!"
Sans citer directement "Quotidien", Vincent Cassel a vivement critiqué la chronique de Maïa Mazaurette. "Maintenant, il faut faire attention à ce qu'on dit. Tout est sorti de son contexte, utilisé, mis en avant, buzzé. On est dans un drôle de moment quand même. On est dans un truc de radicalisme, de pensée unique. J'espère que ça va se calmer", a commencé le comédien. Et de lâcher : "J'ai vu l'autre jour une émission dont je ne citerai pas le nom. Tout d'un coup, on faisait un procès d'intention quant au sujet du film. On a dit : 'Ça, dans la vie, on payerait tant et on prendrait tant d'années de prison'".
"Où est-ce qu'on est là ?! On est où là ?", a martelé l'acteur, tandis que Pierre Lescure a expliqué qu'il s'agissait du film "Énorme". "C'est sérieux, là ? Même la fiction est pénalisée...", s'est étonnée Anne-Elisabeth Lemoine. "Ouais ! Ce sont des procès d'intention perpétuels sur le sujet. Il faudrait que tout soit à niveau pour déranger personne. Mais ce n'est pas possible en fait ! Dès qu'on commence à parler, on dérange forcément quelqu'un", a ajouté Vincent Cassel. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
