Même si la campagne devrait finalement être interdite (lire notre brève), les auteurs des affiches assimilant la consommation de cigarette à une fellation contrainte, ont réussi leur pari. La polémique engendrée par leur travail leur a offert une exposition maximale dans les médias. Une exposition synonyme au final d'espaces publicitaires gratuits.
« Hier, nous avons chiffré le niveau national qui était déjà à 15 millions d’euros. Depuis hier, le buzz est devenu mondial. On parle de cette campagne aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, elle est passée hier au JT en Chine. Elle apparaît sur les plus grands blogs mondiaux et ça pour l’instant c’est quelque part impossible à chiffrer » a expliqué Marco de La Fuente, vice-président de BDDP & Fils, à nos confrères du Figaro.
L'agence à l'origine de la campagne se félicite d'avoir « réveiller le débat » et ne s'inquiète pas de l'interdiction annoncée des clichés. « Le cœur de la campagne c’est vraiment le film d’Yvan Attal qui est déjà diffusé massivement sur Internet, qui va bientôt être diffusé au cinéma et à la télévision. Les affiches, qui ont déjà fait parler d’elles, n’étaient à la base qu’un acte 1 et surtout elles étaient limitées à des espaces très précis » a précisé Marco de La Fuente.
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