Roselyne Bachelot a convié mercredi les représentants des principaux syndicats et associations de l'univers de la pharmacie et des produits de santé à une discussion dédiée à l'étude des modalités qui pourraient se révéler nécessaires à la légalisation de la vente de médicaments sur Internet. Révélée par le quotidien Les Echos jeudi, l'information a depuis été confirmée par plusieurs des participants conviés, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Cette première phase de réflexion ne concernerait que les médicaments non remboursables, accessibles en libre service dans les pharmacies.
Pour l'Afssaps, la pratique ne serait pas dénuée de danger. « Les indications figurant sur les sites Internet ne peuvent se substituer ni à la prescription et à l'avis du médecin lors de la consultation médicale, ni aux informations orales du pharmacien lors de la délivrance de ce type de médicament », rappelle l'agence sur son site Web. Elle y souligne également les risques de contrefaçon ou de surdosage et invite le consommateur à ne pas s'approvisionner à l'écart de la « chaîne pharmaceutique régulièrement contrôlée par les autorités sanitaires ».
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