Ayez des enfants, qu'ils disaient. Dans ce seizième épisode de la saison de Desperate Housewives, les enfants déçoivent, rendent fous, sont tout simplement oubliés, ou sont la cause d'un mal-être qu'on ne soupçonnait pas. Après l'épisode précédent, un peu facile avec sa structure pour
Ayez des enfants, qu'ils disaient. Dans ce seizième épisode de la saison de Desperate Housewives, les enfants déçoivent, rendent fous, sont tout simplement oubliés, ou sont la cause d'un mal-être qu'on ne soupçonnait pas. Après l'épisode précédent, un peu facile avec sa structure pour débutants en études scénaristiques, les auteurs se remettent au boulot. On rit beaucoup - surtout avec Gabby et Lynette, pour une fois - et on s'inquiète aussi quand la maladie s'invite. On n'avance pas beaucoup en revanche, même si le mystère qui entoure la famille Bolen semble avancer. Attention, les spoilers de ce résumé n'ont jamais eu la varicelle et son très contagieux.
On oublie ses enfants
Gabby est débordée, et quand Celia chope la varicelle, que Gabby n'a jamais eue, c'est l'occasion rêvée pour quitter la maison et laisser Carlos tout gérer. Et pour ces vacances forcées, Gabby va passer quelques jours chez Bob et Lee. Elle redécouvre une vie sans enfants, les fêtes, les sorties en boîte avec ses nouveaux amis gays, les siestes en pleine journée... Quand Carlos lui annonce que Celia est guérie, Gabby a du mal à retourner chez elle. Mais une petite discussion avec Bob la remet sur le droit chemin : si elle envie le couple gay, qui n'a aucune responsabilité, Bob et Lee veulent en fait adopter, et une tentative a récemment échoué. Dans l'histoire, ce sont eux qui l'envient le plus.
Lynette oublie sa fille, mais dans son cas, c'est involontaire. Lynette et Tom ont oublié l'anniversaire de Penny, et au lieu de mentir et juste lui dire tu auras ta surprise ce soir, le couple est horriblement mauvais en mensonge et Penny comprend tout. Le pire arrive quand elle découvre que sur son gâteau, Lynette a fait écrire le prénom qu'elle aimerait donner au bébé qu'elle porte, et non celui de Penny. Du coup, la petite fait une fugue, se trouve une chambre d'hôtel (apparemment assez chère). Quand Lynette la retrouve, Penny explique que c'est au bébé, et non à sa mère, qu'elle en veut. Lynette lui fait voir les choses sous un autre angle : l'arrivée du bébé, une petite fille, va donner la majorité aux femmes dans la maison ! Et tout s'arrange.
Susan se mêle de ce qui ne la regarde pas
Pas question d'enfants chez Susan, qui a apparemment comploté avec Mme McCluskey pour que Roy demande cette dernière en mariage. Mission accomplie, mais Susan s'inquiète quand Roy lui explique qu'il était très heureux sans le poids du mariage, et que maintenant, il a peur de ne pas pouvoir lui être fidèle. Il embrasse même Susan de force, expliquant que, maintenant qu'il ne va plus pouvoir le faire, il veut embrasser toutes les femmes qui l'entourent ! Susan envisage de tout raconter à Mme McCluskey, mais quand elle s'apprête à le faire, elle apprend que cette dernière a peut-être un cancer du poumon (une storyline qui reflète la vie de l'actrice Kathryn Joosten). Roy explique alors à Susan que perdre sa liberté ne lui fait plus peur : perdre Karen serait bien pire.
De son côté, Lynette a quelques soucis avec Andrew, qui ne gère pas très bien sa société. En particulier, c'est Tad, un jeune employé un peu idiot qui pose problème, et qui multiplie les gaffes. Andrew demande à sa mère de le laisser gérer ça, et Bree accepte. Jusqu'à ce qu'elle reçoive la visite d'un certain Sam, qui se dit absolument fan d'elle, et qui rêve de travailler pour elle. Il résout tous ses problèmes et devine qu'Andrew ne veut pas virer Tad parce qu'il a couché avec lui. Andrew avoue, Bree est choquée, mais son fils lui rappelle qu'elle est mal placée pour le critiquer. Plus tard, Sam explique à Bree qu'Andrew se sent peut-être un peu trop chez lui et que le virer serait peut-être lui rendre service. Puis, il se sert un café dans la tasse "Meilleur fils du monde" d'Andrew. Ca sent le psychopathe !
Katherine devient lesbienne, du jour au lendemain
Ca avait été amené avec la subtilité d'un film de Jennifer Lopez, et on n'y manque pas cette semaine : Katherine rêve de Robin, et en parle à son thérapeute. On ne se réveille pas lesbienne comme ça, lui dit-elle. Oui, sur ce coup-là, les scénaristes lui ont fait dire tout haut ce que je pense... tout haut. Le psy de Katherine lui conseille de se concentrer sur sa convalescence et non sur une relation, et Katherine se sent contrainte de mettre Robin à la porte. Mais, avant qu'elle parte, elle lui avoue ses sentiments. Robin confirme qu'elle a les mêmes, et les deux femmes passent la nuit ensemble. J'attends pour me prononcer, mais pour l'instant, cette relation venue de nulle part ressemble à une énorme excuse scénaristique.
Enfin, Angie et Nick Bolen découvrent un mot de Danny, qui leur dit être parti camper avec un ami. Mais quand ils rencontrent cet ami au supermarché, ce dernier leur dit que Danny est à New York, et Angie panique. Elle craint que Patrick, son ex, le trouve, et pense qu'il faut d'urgence faire ses valises. La suite au prochain épisode, si les scénaristes veulent bien faire avancer les choses un peu plus vite !
Et sinon ?
*Pas mal de rires au programme, mais la réplique la plus drôle est peut-être la réponse de Lynette à Porter, qui lui dit que cet anniversaire raté est leur faute et qui ne demande qu'à quitter la "fête" : « We used out all our good parenting on you, that's why you're so delightful ».
*L'arrivée de Sam, tout comme la relation Katherine/Robin, est très, très soudaine. Un peu de subtilité, parfois, ne serait pas malvenue.
*Lynette sait trouver les arguments pour convaincre Penny que tout ira mieux avec l'arrivée de sa petite soeur : « Imagine a world where the toilet seat is always up ».