

Il n’en finit plus de battre des records. Ce mercredi 23 avril 2025, après la diffusion du dernier épisode des "12 coups de midi", le champion du jeu, Émilien obtenait une 562e victoire et faisait grimper sa cagnotte à 2.281.827 euros. Jamais un candidat d’un jeu télévisé n’avait amassé autant d’argent et n’était resté aussi longtemps à l’antenne. Les téléspectateurs de TF1 suivent son incroyable parcours depuis dix-huit mois sans que personne ne parvienne jamais à l’éliminer. Une performance sur laquelle est revenue Jean-Luc Reichmann dans "C à vous, la suite" sur France 5. Le présentateur était invité du talk-show d'Anne-Élisabeth Lemoine pour faire la promotion de la saison 12 de "Léo Mattéï, brigade des mineurs", aux côtés de sa partenaire de jeu, Natasha St-Pier.
"Il est dingue", réagissait Jean-Luc Reichmann alors que Patrick Cohen l’interrogeait sur l’exceptionnelle longévité du maître de midi. "C’est vrai que c’est vous qui l’avez sauvé ?", lui a alors demandé le journaliste, dévoilant que le Vendéen n’avait au départ pas passé la première étape de sélection car "il était jugé trop introverti". "Alors, ça va un peu plus loin que ça, Patrick", a nuancé la star de la Une avant d’expliquer ce qu'il s’était passé. Lorsque surviennent "des cas un petit peu touchy", les sélectionneurs le consultent. C’est ce qui s’est produit pour l’étudiant en histoire de 22 ans. "Ils me disent : ‘voilà, on a une fiche, on ne sait pas, on voulait avoir ton avis. Émilien est timide, voire même introverti. On ne sait pas ce que ça va donner sur un plateau télé’", s’est-il rappelé.
"C’est vrai qu’il n’est pas expansif, explosif", a-t-il admis. Mais sa personnalité n'a pas freiné Jean-Luc Reichmann. Et d’expliquer que "défendre la différence" comptait beaucoup à ses yeux : "Je me dis que tout le monde doit avoir sa chance. Donc très souvent on vient me voir en me disant 'nous on ne sait pas, on s’en remet à toi, nous, on n’irait pas. Toi, qu’est-ce que tu en penses ?'. Et j’ai dit, 'Émilien doit avoir sa chance' donc je lui ai donné sa chance", a-t-il raconté, comme il a fait confiance à Paul El Kharrat, souffrant d’un trouble autistique et devenu lui aussi l’un des plus grands maîtres de midi en 2019. Puis de conclure : "Je me sens utile quand je laisse la chance à des gens qui obligatoirement n’en ont peut-être pas eu autant que nous dans la vie à la base". Une séquence que Puremédias vous propose de visionner en tête d'article.