Le 28 janvier, les autorités égyptiennes coupaient tous les accès au web de leur population, empêchant ainsi les internautes du pays de s'organiser en vue de manifester contre le régime. C'est contre ce type d'excès de pouvoir que l'administration américaine a décidé de lutter, en développant des systèmes permettant de se connecter à internet dans les pays appliquant la censure.
Le département d'Etat américain aurait ainsi financé un projet de plus de deux millions de dollars qui s'est concrétisé par la création d'une valise contenant de nombreuses « nouvelles technologies permettant de déployer un internet alternatif », théoriquement « impossible à surveiller », rapporte Le Figaro. Cet outil, qui se base sur le processus du "mesh network" (réseau maillé), transforme les ordinateurs et les téléphones portables en émetteurs wifi, qui peuvent donc faire office de réseau. La valise contiendra « un PC pour administrer le système, des clés USB et des CD pour paramétrer les terminaux ainsi que des antennes-relais, qui amplifieront le signal sur plusieurs centaines de mètres ». Cette technologie pourrait bientôt être importée en Syrie, en Iran et en Libye, afin de faciliter la communication des dissidents politiques.
Ce type de projets est devenu l'une des priorités du président Obama, qui souhaite donner la parole aux opposants soumis à la censure dans leurs pays. « Nous voyons de plus en plus de personnes qui utilisent Internet et le mobile pour faire entendre leurs voix. Il y a une opportunité historique de changement (et) nous sommes déterminés à les aider » a affirmé Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat, au New York Times. 70 millions de dollars devraient être consacrés cette année au développement de réseaux alternatifs, par l'administration américaine.
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