"Celui qui traite de petite conne la chroniqueuse qui a traité les électeurs du FN de gros con est-il lui même un sale con ?" s'est interrogé avec humour ce matin François Morel sur les ondes de France Inter.
Le rappel à l'ordre du CSA n'a pas impressionné François Morel. Ce matin sur France Inter, le chroniqueur est revenu avec beaucoup d'humour et d'intelligence sur la polémique déclenchée par le billet de Sophia Aram sur les électeurs du FN.
Rappel des faits
Mercredi 24 mars, dans la matinale d'Inter, l'humoriste signe une chronique sur les électeurs du Front National. Après la diffusion d'un témoignage d'un électeur du FN s'en prenant aux immigrés, la chroniqueuse avait notamment lancé : « Même si on n'a pas le droit de dire que ce sont des gros cons, c'est quand même pas mal imité, non ? ». Le FN s'insurge et menace de saisir le CSA.
1er round
Le lendemain, dans son billet quotidien sur Europe 1, Guy Carlier réagit avec démesure au billet de Sophia Aram : « Ces gens-là ne sont pas des gros cons, contrairement à ce qu'une petite conne affirmait il y a quelques jours sur une autre radio pour faire le buzz et remplir ses salles de spectacle. N'est pas Stéphane Guillon qui veut ma poule, qui savait faire passer des phrases choc de ce genre parce que le reste de ses chroniques était talentueux » explique Carlier. Même s'il ne cite jamais le nom de Sophia Aram, le chroniqueur ne laisse aucun doute quant à l'identité de sa consœur.
2ème round
Match retour chez Sophia Aram quelques jours plus tard : « Cette main tendue, il a commencé par me la mettre dans la figure, pour me rendre plus attentive (...) Son trouble était tel qu'à un moment, j'ai eu peur qu'il abandonne la douche (le nom de sa chronique, ndlr), pour le karcher » explique-t-elle avec une voix de petite fille qu'on vient de gronder. « Grâce à lui, j'ai appris qu'il ne faut jamais traverser la route de ses idoles de jeunesse car elles ont tendance à se ramolir (...) Autant garder intact ces moments où je l'écoutais en pleurant de rire. D'ailleurs, à l'époque où il me faisait encore rire, il était chroniqueur sur France Inter » a-t-elle conclu.
Fin du match
Ce matin, François Morel siffle la fin du match en signant une chronique brillante et très drôle où il doit bien citer une centaine de fois le mot « con ». L'humoriste ne vise pas les électeurs du FN... mais ses idées. « Car il y a des cons partout » explique-t-il... puremedias.com vous propose de réécouter sa chronique :