Ce matin, dans sa chronique matinale, Stéphane Guillon est revenu sur le billet polémique de Didier Porte ("J'encule Sarkozy") qui lui a valu un avertissement de la direction de France Inter. Stéphane Guillon a expliqué malicieusement que recevoir un avertissement, c'est une « consécration ». « Un avertissement du France Inter d'aujourd'hui ça correspond à des félicitations du France Inter d'hier. Il y a 20 ans, Didier Porte aurait reçu une boite de chocolats. Aujourd'hui, le tribunal sanctionne tout flagrant délire », a-t-il expliqué.
Puis, Stéphane Guillon a parlé des conséquences (dévoilées dans la presse) de cette chronique au sein même de la maison de la radio. Philippe Val, patron de France Inter, a envoyé un mail à tous ses salariés pour expliquer que Didier Porte avait instrumentalisé l'antenne à des fins personnelles et qu'à l'avenir, toute action de ce type serait sanctionnée. « Chouette, voilà la solution pour être enfin averti. Instrumentaliser l'antenne, c'est que je fais présentement. Val est un ancien humoriste, il sait qu'il suffit d'interdire quelque chose pour qu'on le fasse. C'est curieux. A moins qu'il cherche à nous provoquer... Pour nous virer ! T'es pas cap ! Ca devient compliqué le rire sur France Inter... », a expliqué Stéphane Guillon.
Puis, l'humoriste a expliqué que Didier Porte avait peut-être voulu impressionner Philippe Val avec son "J'encule Sarkozy". Peut-être que Didier Porte avait vu cette affiche, en 1987, où « on pouvait admirer Philippe Val en train de sodomiser le ministre de la Culture de l'époque, François Léotard ». « Moi, ce qui me plairait, c'est de recevoir deux avertissements », a-t-il lancé en s'en prenant au physique de Nicolas Sarkozy et en réitérant le "J'encule Sarkozy" de Didier Porte.
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