C'est assez rare, mais ça arrive. Quand les maisons de disques ont la chance d'avoir des artistes internationaux en promo à Paris, elles proposent des interviews aux médias, que ceux-ci publient lorsque l'album de l'artiste en question sort. Et parfois, cet album ne sort jamais. C'est le cas de l'album "Overcome" d'Alexandra Burke. Double platine outre-Manche, l'album de la gagnante de The X Factor 2008 devait sortir en mars chez nous, puis en juillet, mais il n'a finalement bénéficié que d'une sortie digitale.
Ozap a eu la chance de rencontrer la chanteuse, accessible, franche et (très) bavarde en janvier et en mai dernier. Etant donné que [musique:420112 la nouvelle édition de son album "Overcome"], avec cinq titres inédits, sort aujourd'hui aussi bien outre-Manche que chez nous en digital, voici l'occasion idéale de vous présenter cette artiste que les Anglais considèrent comme la Beyoncé britannique. Chanteuse à la voix exceptionnelle, danseuse accomplie, la gagnante de The X Factor avait fait dire à Simon Cowell, juré et créateur de l'émission, qu'il était « fier d'être britannique » en voyant un tel talent. La chanteuse a aujourd'hui quatre numéros un anglais à son actif, et dans ses deux entretiens à Ozap, elle a évoqué son premier opus, son image, le playback et... ses cheveux. Entretien.
J'ai lu que tu étais arrivée hier à Paris. C'était la première fois ?
Non, la deuxième fois. J'étais déjà venue en novembre, c'était les 30 ans d'un ami, et je l'ai emmené à Paris pour lui faire la surprise. On a été voir la Tour Eiffel, il n'avait jamais voyagé nulle part. Je lui ai dit "Tu as 30 ans, il est temps de te bouger !" Alors je l'ai emmené à Paris, et c'était ma première fois. Et je courais sous la Tour Eiffel comme une dingue, et des gens m'ont reconnue, alors que je pensais que personne ne savait qui j'étais. Donc quand j'ai remarqué que les gens m'avaient reconnue, je me suis dit qu'il fallait que je me tienne un peu, parce que j'agissais comme une touriste ! Donc c'est ma deuxième fois, et c'est magique ! C'est vraiment la ville de l'amour !
Ah bon ?
Oui ! (Rires) C'est tellement romantique ! Quand je suis arrivée à la Tour Eiffel, deux fans m'ont donné des roses, et c'était tellement beau. Puis il y a eu des Brésiliens qui sont venus me voir, puis des gens de je ne sais où. J'étais aux anges ! On est à Paris, pas en Angleterre. Donc les gens ne devraient pas me connaître, mais ils me connaissent ! C'était très touchant !
Tu as fait tes premiers pas en Europe, sans avoir la puissance de la marque The X Factor derrière toi, sans que personne ne te connaisse. Tout ce que tu as, c'est un très bon single, "Bad Boys". Est-ce que tu penses que ça suffira ? Tu as peur, un peu ?
Bien sûr ! J'ai toujours cette petite inquiétude dans un coin de ma tête, mais sans ça, en même temps, on n'est pas motivé pour travailler plus dur. Et puis, je me dis, quel est l'intérêt de passer son temps à s'inquiéter ? Il vaut mieux mettre toute cette énergie dans le travail, pour que les choses se déroulent au mieux. Ma devise, c'est qu'on ne vaut pas mieux que sa dernière prestation. Donc j'essaie d'être meilleure à chaque fois, et je suis probablement la personne la plus critique vis-à-vis de mon travail. Ce n'est pas toujours très sain, mais je cherche toujours à m'améliorer. Je suis comme ça, j'ai été élevée comme ça. Depuis que j'ai 12 ans, je travaille et je paie mes factures. Je travaille dur, et j'adore travailler. Je ne suis heureuse que quand je chante.
Et tout ce succès, c'est le résultat de ton travail...
Oui, mais je ne pense pas avoir suffisamment travaillé pour ça ! Quand on m'a donné ce bus, je trouvais que je ne le méritais pas ! Je l'ai dit à mon label, et ils m'ont dit "Arrête tes bêtises !". Je leur ai répondu que ça allait encore plus m'encourager à bosser, et qu'ils pouvaient donc m'en donner un deuxième ! (Rires) Mais peu de gens pensent comme ça, beaucoup se laissent emporter par tout ça, et je n'aime pas ça. Je ne lis rien de ce qui est écrit sur moi. Je n'aime pas lire ni le positif, ni le négatif. Je fais ce que j'ai à faire, je travaille dur, je chante, je vis, et tant que mon label est content et qu'il ne veut pas se débarrasser de moi, je suis contente ! Mais c'est dur de ne pas tomber dans ce piège, de ne pas se mettre à croire toutes les bonnes choses qu'on écrit sur toi, et quand ça arrive, tu deviens quelqu'un d'autre. Mais moi, j'aime celle que je suis. Je suis agaçante parfois, et j'aime ça, j'aime être bruyante, j'aime parler, j'adore parler du fait que j'aime parler, j'adore rencontrer des gens, j'adore le fait que je suis une fille qui voyage partout avec des peluches, et qui n'a pas honte de le dire. C'est comme ça que j'ai été élevée, et j'adore ma vie !
Tu parlais de tes prestations, que tu essaies d'améliorer à chaque fois. Mais parfois, tu es tellement à l'aise que les gens t'accusent de chanter en playback, alors que tu as prouvé que tu savais chanter et danser en même temps dans The X Factor...
C'est pour ça que je ne lis plus les commentaires sur YouTube ! L'autre jour, je participais à un concert, et c'était flagrant que je chantais vraiment, parce que je parlais entre mes chansons, et pendant les chansons, je faisais des bruits, je criais "Hey", enfin des trucs comme ça, même des choses stupides. Et on m'a dit que je chantais en playback. Et j'avais envie de leur dire "De toute façon, vous ne serez jamais content, donc je ferais mieux de faire du playback !" (Rires) En fait, j'ai beaucoup de mal à monter sur scène en me disant "Allez, je vais chanter en playback", parce que c'est comme mentir au public. Et bon... je ne peux pas vraiment donner le nom de l'artiste à laquelle je pense, mais je ne veux pas être ce genre d'artistes qui monte sur scène et qui n'est qu'une marionnette...
Je me demande de qui tu parles... !
(Rires) Je pense que tu penses à la même personne que moi ! Mais je la respecte, donc je ne dirais pas son nom.
C'est un autre genre de spectacle...
Oui, c'est ça. Et moi, je veux être prise au sérieux en tant que musicienne, en tant qu'artiste. J'apprends même à jouer du piano maintenant. Et si je veux être prise au sérieux, il faut que je me prenne au sérieux moi-même. J'ai toujours chanté depuis l'âge de 12 ans, et je n'ai jamais chanté en playback, alors pourquoi commencer aujourd'hui ?
Parlons un peu de ton album, "Overcome"...
Si les gens veulent apprendre à me connaître, je leur dis d'acheter mon album. C'est un véritable reflet de ma personnalité. Il n'y a que trois ballades dessus, et tout le reste, ce sont des titres uptempo. Les gens de mon label m'appellent Tigrou, comme dans Winnie l'Ourson, parce que je saute toujours partout, et je voulais absolument que mon album s'adresse aux gens qui ont envie de danser et de s'amuser. Et s'ils veulent ressentir un peu d'émotion, il y a les ballades, mais il n'y en a pas beaucoup, je veux que les gens soient heureux en écoutant ma musique. Et tu sais, pendant que j'enregistrais cet album, je suis passée par tout un tas d'émotions, et je voudrais que ceux qui l'écoutent ressentent la même chose. L'album est vraiment moi : il est fun, jeune, sexy, classe, osé, direct, puissant, et je l'adore !! J'en suis tellement fière !
Comment s'est passé l'enregistrement de l'album ?
Ca a été très intense. En sept mois, on a enregistré assez de titres pour faire cinq albums ! Parfois j'enregistrais même deux titres par jour. Il y a même un mois entier où je n'ai pas parlé à ma famille parce que j'étais trop occupée à enregistrer. Et dès que je m'arrêtais, c'était pour dormir. Donc c'était studio, dodo, studio, dodo... Je vivais comme une chouette ! Et c'est une expérience exceptionnelle, quelque chose que je n'oublierai jamais. Et l'album est mon bébé, et enfin, mon bébé est né. Je me souviens quand ma mère est venue faire dédicacer son exemplaire de l'album. Je lui ai dit qu'elle était bête, et elle m'a crié dessus et ordonné de le signer ! Donc je lui ai mis "Chère maman, il est enfin là, Bisous, Alex". Et c'est tout ce que je pouvais lui dire. Et c'était pour moi le meilleur moment de l'année 2009.
Tu as pu tenir l'album en mains, mais qu'est-ce qui se passera dans 5 ou 10 ans, s'il n'y a plus de disques physiques ?
Ooooh ! Tu penses que c'est ce qui va se passer ?!
Je ne sais pas ! Mais ça arrive déjà aux singles... !
Oh mon Dieu c'est vrai ! Ca pourrait arriver ! C'est horrible !
Certains artistes ont déjà arrêté de sortir des singles physiques...
J'aime les disques physiques, moi ! Je n'aime pas le digital ! Attention, j'adore iTunes pour les films, mais je n'aime pas acheter de musique sur iTunes, j'ai besoin d'avoir l'objet... Noooon !
Tu es une fille qui ne vit pas avec son temps !
Oui, c'est clair ! J'ai besoin d'avoir les choses en main. Si la fin du physique arrive, j'organiserais une manifestation ! Et je me battrai jusqu'à ma mort ! Les disques physiques jusqu'au bout !! (Rires)
Pour en revenir à ton album... Parfois, j'imagine le premier rendez-vous d'un gagnant de X Factor avec les responsables de son label. Il y a plein de gens autour d'une table, qui se parlent les uns aux autres en se demandant "Quel style on va lui faire chanter ?", "Quel look on va lui donner ?", "Comment on le/la présente au public ?", sans même faire attention à l'artiste. Ca s'est passé un peu comme ça pour toi ?
Non, non, ils m'ont incluse dans les discussions. Je vais te raconter ça, c'est une histoire assez drôle. Le directeur du label m'a appelée, deux jours après ma victoire, pour me demander quel style je voulais chanter. On a organisé une réunion et je leur ai dit "Je ne connais que le style Motown". Le manager m'a dit "OK, on peut faire ça". Mais je lui ai dit "En fait, je ne suis pas sure de vouloir faire ce style de musique, et je ne sais pas trop pourquoi on parle de ça aujourd'hui ! J'ai gagné il y a deux jours, je n'ai pas dormi depuis deux jours ! Je deviens folle, j'ai besoin de vacances ! Donnez-moi dix jours de vacances et laissez-moi y réfléchir". Et c'est ce qu'ils ont fait. Ils m'ont envoyé dix jours à l'Ile Maurice. J'ai éteint mon portable, et j'ai étudié ce qui se faisait. Je suis allée sur YouTube, j'ai écouté de tout, de Michael Jackson à AC/DC, en passant par Bon Jovi, Whitney Houston, tous les gens que j'admire, puis je suis rentrée, et je leur ai dit "Je sais ce que je veux faire ! Je veux faire de la pop ! J'aime tout, et ce que je veux faire, c'est un mélange de tout, avec ma personnalité et ce sera mon album !". Ils ont applaudi autour de la table et m'ont dit "Génial, c'est ce qu'on espérait entendre". Mais ils attendaient que ça vienne de moi, ils ne m'ont jamais forcée à faire quoi que ce soit.
Et au niveau de ton image ?
Je voulais changer de toute façon, je me suis fait tatouer pendant l'enregistrement de l'album, alors que quelques années avant, je criais sur tous les toits "Je ne me ferai jamais tatouer, je ne mettrai jamais d'encre sur ma peau, vous êtes fous ?!" Bon, eh bien je m'en suis fait faire trois. (Rires) Donc je changeais déjà de mon côté. Puis ils m'ont demandé ce que je pensais de raccourcir mes cheveux, et au moment du tournage du clip de "Bad Boys", je leur ai dit... "Non !". Ils m'ont dit "OK, mais tu ne veux pas essayer ? Si ça ne te plaît pas, on mettra des rajouts plus longs". Ils avaient de la chance que c'était des rajouts ! Donc on a essayé, et pendant la coupe, ça a été assez traumatisant, je me cachais les yeux. Et quand j'ai ouvert les yeux, je suis tombée des nues. J'ai hurlé "J'adore !". Je leur avais dit OK pour les cheveux courts à la seule condition qu'ils me fassent une frange, et ils m'ont donné ce que je voulais. Et puis une fois, je me suis teint les cheveux en violet, un violet assez foncé. Ils ont un peu flippé, puis je les ai coupés plus courts derrière, je venais de me faire tatouer dans le cou, et je voulais que les gens le voient. Là encore, ils ont un peu flippé, puis ils ont dit... "Tu sais quoi ? C'est vachement bien !"
Donc tu as une totale liberté sur... tes cheveux !
Oui ! (Rires) Mais en gros, ce que j'essaie de dire, c'est qu'ils ne m'ont jamais poussé dans telle ou telle direction, en me disant à quoi je devais ressembler. Ils m'ont toujours laissée être moi-même, et ils aiment ça. L'autre jour, je discutais avec Simon (Cowell, ndlr) et il m'a dit qu'il aimait beaucoup le fait que je sois comme ça, un peu exubérante, et qu'on ait ce type de relation, dans laquelle je lui dis tout ce que je pense. Et je pense que c'est génial que j'aie la possibilité d'être honnête, parce que l'honnêteté est primordiale. Si je me mets à mentir, et que j'ai une équipe qui me dit ce que j'ai envie d'entendre, alors ils sont faux avec moi, et je ne veux pas de ça. Dis-moi les choses comme elles sont, dis-moi s'il faut que je m'améliore sur tel ou tel point. Si je pense que tu as tort, je me battrai pour mes convictions, mais je t'écouterai, parce que tu es plus âgé que moi, plus sage et tu as plus d'expérience. C'est ce qu'ils respectent chez moi, et ce que je respecte chez eux. Ca marche dans les deux sens, et c'est une relation fantastique et rare. Je rencontre beaucoup d'artistes qui me disent "Je déteste mon management, je déteste mon label", et je leur réponds : "Pourquoi tu travailles comme ça ? Fais quelque chose qui te plaît !"
Tu n'as écrit aucune des chansons de l'album, mais tu as expliqué qu'elles sont toutes inspirées de ton journal intime, que tu transportes absolument partout avec toi, et dans lequel tu dis tout. Tu ne trouves pas que c'est un peu dangereux ? C'est comme tourner une sex tape et espérer qu'elle ne sera jamais publiée... !
Mon album... ?
Non, non, le fait de te balader partout avec ce journal très intime !
Oh, d'accord ! (Rires) Je me demandais en quoi mon album ressemblait à une sex tape ! Non, tu as tout à fait raison ! Ma mère m'a dit que j'étais déjà folle d'emmener mon journal intime en studio et de lire les pages que je voulais utiliser pour des titres. Mais ce que j'ai aimé, c'est l'idée de laisser les gens me découvrir...
Mais si le journal est volé et qu'il est publié...
Ah oui, là tu as raison. Si c'est le cas, je suis dans la merde ! Je suis vraiment, vraiment dans la merde ! Mais je suis prête à prendre ce risque. Je l'ai partout avec moi, dans mon sac, dans ma chambre d'hôtel.
Chambre numéro combien ?
(Rires) Non, mais c'est vrai, il est sur le lit dans ma chambre. Je n'ai pas trop peur que les gens le lisent en fait. Ma famille respecte le fait que j'ai un journal intime, et n'a jamais essayé d'y toucher ! En fait, j'ai beaucoup de mal à parler de mes sentiments, de parler de ma vie privée. La musique, je peux en parler jour et nuit, parce que c'est ce que j'aime. Mais quand c'est personnel, j'ai du mal, je me mets à bégayer. Et je n'arrive à être vraiment honnête qu'en l'écrivant. Et je trouve souvent les réponses à mes problèmes en écrivant. L'autre jour, j'étais dans l'avion, je venais de Milan et j'allais à Paris, et j'ai écrit 12 pages en 1h20. Et au bout du compte je me suis aperçue que j'avais répondu à certaines de mes questions, rien qu'en écrivant, sans réfléchir !
Les artistes urbains fonctionnent très bien en ce moment au Royaume-Uni. Récemment il y avait six titres urbains britanniques dans le top 10 anglais, et la plupart intègrent de la dance et de l'électro dans leur musique. Tu penses que le hip hop et le R&B "old school" sont passés de mode ?
La musique, c'est cyclique. Tu peux avoir un truc super tendance, et six mois plus tard plus personne n'en parle, puis six mois plus tard, ça revient. Les gens aiment la nouveauté, donc c'est important de se renouveler, mais il faut toujours se souvenir d'où tu viens et où sont tes racines.
Tu penses que si tu vas aux Etats-Unis dans six mois ou un an, tes chansons seront encore assez actuelles ?
Je prépare un album pour les Etats-Unis en ce moment, il y aura cinq chansons différentes de la version européenne. En fait, les attentes changent selon les pays et les régions. L'Europe adore la musique très pop, tandis qu'aux Etats-Unis, ils aiment la pop, mais avec un petit twist R&B ou hip-hop. J'ai la chance d'adorer le R&B, la soul et la pop, donc aucun problème de mon côté.
Justement, on aurait pu s'attendre à ce que tu partes à la conquête des Etats-Unis au printemps, comme Leona Lewis l'avait fait avant toi, au printemps 2008 après la sortie de son album en Europe fin 2007.
On y pense, bien sûr, mais aucun agenda n'a jamais été fixé, on n'a pas de date, on est décidé à le faire quand ce sera le bon moment, et pour l'heure, ça ne l'est pas. Je veux encore me concentrer sur l'Europe, puis l'Australie, puis l'Asie. Et puis quand tu veux conquérir les USA, tu dois y passer trois à quatre mois, parce que c'est difficile. Il ne faut pas y aller à moitié, sinon ça ne sert à rien. Il faut y aller en sachant que ton équipe a foi en toi, que toi tu as foi en toi. Pour l'heure, mon label anglais et mon label américain me disent qu'on peut y aller, mais c'est moi qui freine. Je pense qu'il faut encore se concentrer sur l'Europe. J'ai tout mon temps.
On parle beaucoup de l'arrivée de The X Factor aux Etats-Unis. Tu serais partante si on te proposait d'être jurée ?
Oui, si tu me demandes dans dix ans, je dirai oui. A ce moment-là, j'aurais plus d'expérience, et je pourrai juger des gens. Mais je ne pense pas que je sois capable et légitime pour juger qui que ce soit aujourd'hui. Je ne suis pas Simon Cowell. Je ne suis dans le business que depuis deux ans, je n'ai sorti qu'un album.
Musique
Alexandra Burke : "Je suis agaçante parfois, et j'aime ça"
Publié le 6 décembre 2010 à 14:00
Il y a deux ans, Alexandra Burke remportait la sixième saison du télé-crochet britannique "The X Factor". Deux ans plus tard, elle a quatre n°1 à son actif et un album double-platine. Entretien avec une artiste franche et très bavarde.
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