Changement de dernière minute pour "Zemmour et Naulleau". Hier soir, les deux ex-polémistes de Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché" inauguraient une spéciale de leur rendez-vous politique sur Paris Première, en prime time et en direct. Pour cette émission spéciale "Présidentielle 2017", les deux Eric proposaient une série de débats autour de cet enjeu majeur pour la France. Marion Maréchal-Le Pen devait ouvrir le bal face à Jean-Marie Le Guen, avant un duel Henri Guaino/Julien Dray.
"C'est inadmissible !"
Sauf que, en début d'émission, Valérie Brochard a informé les téléspectateurs que Marion Maréchal-Le Pen leur avait fait faux bond au dernier moment. "Le premier débat portera quant à lui sur la crédibilité réelle ou supposée du Front national en 2017. Nous devions accueillir Marion Maréchal-Le Pen pour nous en parler mais celle-ci nous ayant planté à la dernière minute, c'est Robert Ménard qui fera face à Jean-Marie Le Guen", a-t-elle annoncé, avant qu'Eric Naulleau ne se mêle à la discussion.
"On n'épilogue pas sur Marion Maréchal-Le Pen ?", a-t-il d'abord demandé à l'animatrice de "Zemmour et Naulleau", avant de s'en prendre à la députée de la 3ème circonscription du Vaucluse. "Je veux juste dire qu'en quatre saisons, c'est la première fois que ça nous arrive. Un soir de direct, un soir de prime, c'est inadmissible. Inadmissible. Il y a des choses qui ne se font pas. Maintenant, ça, c'est pour 2015, parlons de 2017", s'est agacé Eric Naulleau, avant de reprendre le cours normal de son débat avec Eric Zemmour.
"Je ne parle pas à la place de Marion Maréchal-Le Pen"
Plus tard, pour le débat face au secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, c'est donc le maire FN de Béziers, Robert Ménard, qui est entré sur le plateau. "Je n'ai pas la prétention de remplacer Marion Maréchal-Le Pen", a-t-il tenu à préciser d'emblée à Valérie Brochard, qui rappelait que la nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen avait annulé sa participation à l'émission à la dernière minute.
Quant aux raisons de l'annulation, en pleine crise entre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, Robert Ménard a préféré éviter la question. "Je ne parle pas à la place de Marion Maréchal-Le Pen. J'imagine que c'est une situation compliquée : le grand-père, la tante, elle...", s'est-il contenté de répondre. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.
