Nabilla en pleine offensive médiatique. Présente uniquement sur les réseaux sociaux depuis la fin de sa détention provisoire, la jeune femme qui sera jugée le 19 mai après avoir été accusée d'avoir poignardé son compagnon revient sur le devant de la scène avec son autobiographie "Trop Vite" (éd. Robert Laffont). A cette occasion, l'ex-candidate des "Anges" de NRJ 12 enchaîne les interviews : "Télé Loisirs" hier, "Sept à Huit" sur TF1 ce soir, "Salut les Terriens" sur Canal+ samedi prochain...
"C'était violent, sexiste, intolérant"
Et ce dimanche, c'est dans les colonnes du Journal du Dimanche que Nabilla s'exprime. Et c'est une jeune femme remontée qui prend la parole, notamment sur ses expériences passées. "On découvre ce qu'est un pays conservateur. J'en ai pris la pleine mesure lors d'un défilé Jean-Paul Gaultier. Catherine Deneuve était très énervée de ma présence. Elle m'a fait comprendre que je n'avais rien à faire là. Ce n'était pas mon monde", se rappelle la jeune femme à propos de cette séquence diffusée dans sa télé-réalité "Allo Nabilla" sur NRJ 12.
"En France, il y a ceux qui ont le droit et ceux qui n'ont pas le droit", juge-t-elle. "Moi, je n'ai eu le droit qu'aux insultes. Quand on m'invitait à la télé, c'était pour ça, pour se foutre de ma gueule. Connasse, salope, pute... J'ai tout entendu. C'était violent, sexiste, intolérant. Je me prenais des insultes par de grosses personnalités comme Ruquier alors que je n'étais qu'une gamine...", se souvient Nabilla qui estime avoir "évolué" en trois ans, notamment grâce à son passage en prison.
"J'arrive à vivre avec 4.000 euros par mois"
"Je me suis retrouvée en prison avec un savon Dove et un verre d'eau. Ca m'a fait beaucoup réfléchir, ça m'a ouverte aux autres", affirme-t-elle à nos confrères. Résultat, aujourd'hui, Nabilla se "contente de moins". "J'arrive à vivre avec 4.000 euros par mois. C'est nettement suffisant", confie celle qui "avait besoin de douze paires de Louboutin" avant son séjour en prison. "Maintenant, aller tous les deux jours chez le coiffeur me suffit. Je ne manque de rien, je n'ai besoin que de mon homme, d'amour, d'un joli appartement et de ma famille", assure-t-elle.