La réponse des radios privées n'aura pas tardé. Invitée lundi matin de la matinale de Patrick Cohen, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la communication, a fait part de son "attachement viscéral à la singularité et l'identité" du service public, en le comparant... aux radios commerciales. "Quand on écoute France Inter, on n'écoute pas RTL !", a-t-elle lâché. Une petite phrase beaucoup commentée hier dans les couloirs des radios privées, qui ont réagi sur les réseaux sociaux. Piqués au vif, Thomas Sotto (Europe 1), Jean-Michel Aphatie (RTL), Adeline François (RTL) ou encore Nicolas Barré (Europe 1) y sont allés de leur petit tweet :
Chre Mme @fleurpellerin, je vs invite couter @Europe1, vous serez abasourdie d'y trouver ET de l'information ET du dcryptage. #E1matin
— Thomas SOTTO (@SOTTO_Thomas) 6 Avril 2015
@fleurpellerin sait-elle que @RTLFrance a aussi une mission spcifique de dcryptage de l'information et qu'elle ne cote pas 1 l'Etat?
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 6 Avril 2015
Chre @fleurpellerin je suis tmoin @Europe1 chaque matin de ce que le dcryptage de l'info n'est pas le monopole du service public!
— Nicolas Barr (@nicolasbarre_) 6 Avril 2015
Vite! Un livre pour @fleurpellerin "Dictionnaire amoureux illustr d'Europe 1" de Franck Ferrand, dispo sur les sites de vente en ligne
— Nicolas Barr (@nicolasbarre_) 6 Avril 2015
Ah demain retour la matinale d @RTLFrance pour sous-dcrypter l'info pour tous mes crtins d'auditeurs que j'aime cc @jmaphatie #Pellerin
— Adeline Francois (@a2linefrancois) 6 Avril 2015
Cette levée de boucliers de la concurrence a beaucoup amusé Patrick Cohen, qui est revenu sur l'affaire, ce matin, dans son édito de 7h43 sur France Inter. L'anchorman a ainsi rappelé que Fleur Pellerin n'avait pas tout à fait tort si on prenait sa déclaration au pied de la lettre. La preuve par le son :