






Depuis le début de cette 4e saison des "Traîtres" sur M6, elle est l'une des cibles privilégiées de ses partenaires de jeu. De par son métier d'avocate et son passé de députée, Raquel Garrido ferait pour beaucoup la "traître" parfaite dans cette émission où l'argumentation et le talent oratoire sont au centre du concept. En effet, les règles sont simples : parmi les 20 candidats, la majorité sont des loyaux qui ont pour but d'éliminer les trois traîtres qui se cachent parmi eux. Ces derniers bannissent de leur côté un à un les loyaux chaque nuit. Chaque jour d'aventure, des tables rondes sont organisées afin d'éliminer un candidat jugé pour la majorité comme étant un "traître".
Lors de ces tables rondes, chaque joueur qui le souhaite prend la parole et explique pourquoi son vote visera telle ou telle personne. Libre aux autres de suivre cette stratégie ou, s'ils ne sont pas convaincus, de voter contre un autre joueur. Après les éliminations des loyaux Laurent Maistret, Terence Telle, Adeline Toniutti et Yoann Riou, Raquel Garrido sera-t-elle la prochaine sur la liste ? Il faut dire que le nom de l'ex-députée LFI de Seine-Saint-Denis est souvent remis sur la table depuis le début du jeu.
Notamment ciblée lors de cette troisième table ronde par la chanteuse Bianca Costa et Hugo Leboeuf, frère de Jade Leboeuf et fils de Frank, l'avocate, loyale dans le jeu, n'a pu contenir son émotion. "Je suis confrontée encore une fois à une accusation de trahison alors que je suis profondément loyale et pour moi, c'est terrible terrible", confie-t-elle face caméra. "Même si nous, les militants politiques, on semble toujours disposés à la bagarre et avoir un cuir épais qu'aucune flèche ne peut traverser, ce n'est pas vrai", ajoute-t-elle.
Au moment de se défendre face aux autres candidats, celle qui est désormais chroniqueuse sur LCI et RTL fend l'armure. "Vous savez peut-être que récemment dans ma vie...", commence-t-elle avant d'être prise par l'émotion. "Pardonnez-moi... Je me reprends... Dans ma vie personnelle politique, j'ai été accusée de trahison. Pour un engagement qui était vieux de 30 ans, donc ça m'affecte. Ça m'affecte d'être accusée", explique-t-elle entre les larmes. Raquel Garrido fait ici référence à son ancien parti politique, LFI. "L'accusation de trahison je la trouve grotesque", expliquait-elle dimanche dernier sur le plateau de "C médiatique" sur France 5. "Il n'y a pas plus insoumise que moi ! La seule raison pour laquelle j'ai été mise de côté, c'est parce que je voulais loyalement et en toute transparence poser la question de savoir qui représenterait nos idées en 2027. Et j'ai osé dire que ce ne serait peut-être pas Jean-Luc (Mélenchon)".
La militante politique a terminé son intervention lors de cette table ronde dans un sourire : "Si vous m'éliminez, je vous le dis, vous éliminez une loyale. Peut-être que vous pensiez que je n'étais que calcul et rationnel, mais ce n'est pas vrai, il y a aussi un petit cœur qui bat dans le gros corps de Raquel". Une émotion qui a gagné les participants et convaincu certains de sa loyauté, à l'image de Dominique Tapie.
"Jusqu'à ce qu'elle prenne la parole, c'était elle que j'avais dans ma ligne de mire. Elle a une personnalité très forte et là, d'un seul coup, je la trouve extrêmement touchante parce qu'elle laisse apparaître ses émotions. Elle arrive à me convaincre, elle n'est pas traître", affirme la veuve de Bernard Tapie, qui décide de voter contre Logfive, qui fait partie des traîtres.