Pour beaucoup, le Festival de Cannes est l'occasion de voir des films, de rencontrer des producteurs, de faire sa promotion, ou même de faire la fête. Mais Shia LaBeouf, lui, profite de ce 63ème Festival pour exprimer ses regrets quant aux derniers blockbusters dans lesquels il a joué. Ainsi, après avoir expliqué qu'il n'était pas vraiment fan de Transformers 2, un film « sans intérêt » (en savoir plus), c'est sur le quatrième volet de la franchise Indiana Jones qu'il est revenu hier.
Dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, sorti à l'été 2008, le jeune acteur incarnait le fils de l'aventurier, mais les critiques n'ont pas été tendres avec le film, ni avec la performance d'acteur de Shia LaBeouf. Et l'acteur n'hésite pas à reconnaître sa part de responsabilité. Revenant d'abord sur les critiques dirigées sur son jeu d'acteur, Shia Labeouf explique ainsi qu'il n'est pas parvenu à être le héros d'action que le film présentait. « On arrive à des situations où je dois me balancer sur des lianes, et des choses du genre. Vous pouvez dire que c'est la faute des scénaristes, ou celle de Steven Spielberg. Mais le boulot d'un acteur est de rendre le texte vivant et de faire que ça fonctionne, et je n'y suis pas parvenu. Donc c'est ma faute. C'est simple », dit-il ainsi.
« Harrison Ford n'était pas content du résultat »
Mais le film en soi a également posé problème à l'acteur. Et s'il admet qu'il aurait pu garder ses réserves pour lui, étant donné le succès colossal du film, Shia LaBeouf pense que les défauts du film n'ont échappé à personne. « Je pense que le public est assez intelligent. Et je pense qu'il sait quand on fait ... . Et je pense que si on ne le reconnaît pas, il ne vous fera pas confiance la fois suivante, quand vous ferez la promotion d'un autre film ». Et Shia LaBeouf n'est pas le seul à avoir eu des réserves sur le film. « Harrison Ford et moi en avons beaucoup parlé. Il n'était pas content du résultat non plus. Le film aurait pu être amélioré. Il y a bien une raison s'il n'a pas été bien accueilli ».
Ces déclarations pourraient-elles lui valoir des reproches de la part de Steven Spielberg ? Peut-être. « Il va sûrement m'appeler. Mais il doit entendre ces choses-là. Je l'adore. J'adore Steven. J'ai une relation avec lui qui dépasse le travail. Et croyez-moi, je lui parle assez souvent pour savoir que je ne dépasse pas les bornes. Et je ne lui manquerais jamais de respect. Je pense que c'est un génie, et je lui dois tout. Et il a fait tellement d'excellents films qu'il n'a pas à se sentir vulnérable pour un film. Mais quand on se plante, on se plante », conclut-il.