Une interview lunaire. Ce dimanche 17 mars 2024, "C médiatique", présenté par Mélanie Taravant sur France 5, a dévoilé un entretien exclusif avec le célèbre escroc français Marco Mouly, qui a été incarcéré cette semaine. Avant de se rendre, celui qui a multiplié les plateaux télévisés ces dernières années s'est confié à un journaliste de l'émission dans un lieu tenu secret. Toujours aussi imprévisible, l'échange s'est révélé rocambolesque, avec des sorties improbables de Marco Mouly.
"Ça a excité la justice !"
Au cours de l'entretien, l'investisseur condamné dans l'affaire de la fraude à la TVA sur les quotas de carbone a commenté la série de Canal+, "D'argent et de sang", inspirée du livre du même nom de Fabrice Arfi, journaliste à "Médiapart", et racontant les escroqueries de Marc Mouly. "C'est la chose la plus horrible pour moi au monde. Au monde ! Ça a excité la justice !", a-t-il lancé. Et d'ajouter : "L'histoire, il y a du vrai et il y a beaucoup de faux. D'une petite histoire, ils ont embelli en grosse histoire".
Il a tout de même salué la qualité de la série : "Bien sûr qu'elle est bonne ! Il l'a bien faite !". "Xavier Giannoli (réalisateur de la série, ndlr), je n'ai jamais entendu parler de lui. Qu'il arrête de se branler ! Si je ne suis pas là, quelle série il aurait fait ?!", s'est emporté l'habitué des studios télés.
"Ramzy, c'est un clown qui sortait des vannes fatiguées"
Marco Mouly a ensuite chargé Ramzy Bédia, qui incarne à l'écran un personnage inspiré de lui : "Je n'ai jamais été voir un film de Ramzy, moi ! Tu te rends compte comment la vie de Ramzy a changé par rapport à ses films. Tu te rends compte comment on parle de Ramzy aujourd'hui ? Comme une vedette...". "C'était un clown ! C'était quoi ? Eric et Ramzy ? Il sortait des vannes fatiguées qui ont deux cents ans ! Mais il s'est fait découvert grâce aux conneries que j'ai faites", a-t-il balancé. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Du côté des audiences, "C médiatique" a été suivi hier sur France 5 par 251.000 téléspectateurs, selon Médiamétrie, pour une part de marché s'élevant à 2,4% des individus âgés de quatre ans et plus.