

Dès hier soir, aux alentours de minuit, une dépêche alertait les rédactions mondiales : Dominique Strauss-Kahn et ses avocats doivent être entendus plus tôt que prévu lors d'une audience exceptionnelle fixée à vendredi. Sans aucune autre explication. Il faudra attendre quelques heures, 3h du matin en France, pour connaître les raisons de cette convovation précipitée : « les accusations de crimes sexuels à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn sont sur le point de s'effondrer » révèle le très sérieux New York Times.
Selon des enquêteurs cités par le journal, le bureau du procureur remettrait sérieusement en doute les accusations de Nafissatou Diallo, la femme de chambre guinéenne de l'hôtel Sofitel. L'accusatrice de l'ex-patron du FMI aurait en effet menti « plusieurs fois ». Même le New York Post, qui a été d'une violence inouïe avec Dominique Strauss-Kahn écrit « qu'elle a menti continuellement et n'est plus un témoin crédible ».
Toujours selon le New York Times, la femme de chambre aurait des liens avec des activités criminelles. Et pas des moindres : trafic de drogue et blanchiment d'argent. Pire, elle aurait téléphoné quelques heures après son viol présumé à un détenu pour lui demander quel profit elle pourrait retirer de ses accusations. Avec ces nouvelles révélations, les conditions de liberté de Dominique Strauss-Kahn pourraient être sérieusement élargies et une partie de sa caution remboursée. Réponse cet après-midi à 17 heures, heures de Paris.