On s’était plaint dans le premier épisode du manque de consistance de l’intrigue autour de Renée (Vanessa Williams) et à peine a-t-on le droit de râler que les scénaristes décident de tout déballer en un seul épisode. Et on n'est pas déçu, car même si la révélation s’avère laborieuse à arriver (avec une sempiternelle dispute entre Lynette et Tom), on en vient à ce qui nous intéresse : la véritable raison de la venue de Renee au sein de cette petite famille.
Car si elle décide de s’installer juste en face de leur maison, c’est peut-être parce qu’elle est bien décidée à reprendre Tom dans ses filets. Ce que l’on prenait pour des amis se révèle être en fait un ex-couple. Ce secret devrait d’ailleurs tenir un petit bout de temps au sein de la saison et on a hâte de voir comment l’ex-Willemina Slater d’Ugly Betty va réussir à y mettre un peu de venin. L’intrigue se met donc lentement en place et mise à part cette annonce, on n'en saura pas beaucoup plus… pour l’instant tout du moins.
Bree et Andrew contre les Solis ?
Mais Desperate Housewives, ce n’est pas que du drama, et pour cause ! Après l’accident de Juanita, Eva Longoria, alias Gaby, nous offre une scène avec Bree complètement hilarante. Pour rappel, Andrew, le fils, avait renversé la mère de Carlos, Gaby se demande donc si le duo Bree/Andrew ne veut tout simplement pas « éradiquer les Solis de la planète » dans un monologue du plus bel effet. La housewife sait y faire dès qu’il faut apporter un peu de mordant à un dialogue et c’est un vrai soulagement de la retrouver en forme après une saison 6 où elle n’avait pas pris le temps de nous dire le moindre bonjour. Malheureusement, cette joie de vivre va être de courte durée puisque la fin de l’épisode oblige Carlos à confesser l’horrible nouvelle : Juanita n’est pas leur véritable fille. Une scène de quelques secondes seulement, juste assez pour nous briser le cœur et nous mettre la larme à l’œil.
Cela étant dit, on a également le droit à quelques intrigues un peu plus légères et notamment celle de Susan qui continue son boulot de femme de ménage sexy pour un site un peu « léger ». Ne sachant pas y faire, elle est aidée par sa nouvelle patronne et on admire alors les formes de Teri Hatcher non sans humour bien entendu. Autre goutte d’eau dans cet océan de pistes scénaristiques : la présence de Brian Austin Green (Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor) au casting de cette septième saison, qui joue le rôle d’un jeune et bel ouvrier qui va faire tourner la tête de Bree. Une Bree prude, peu aidée par l’âge de l’énergumène qui n’hésite pas à montrer ses abdos pour mieux convaincre notre « nonne » qu’il faut laisser ses désirs dompter sa vie. Cet élément se révèle plutôt croustillant (on n’en attendait pas moins), bien que peu original.
Un second épisode finalement dans la lignée du premier : vivant, drôle et touchant. Les choses commencent petit à petit à prendre forme et l’arrivée de la nouvelle femme de Paul Young devrait du même coup relancer la machine autour de cet étrange personnage…
