Invité sur les ondes de Europe 1 mercredi matin, Gérard Larcher a répondu à l'interview du journaliste Thierry Guerrier. L'ancien président du Sénat s'est ainsi exprimé sur des sujets d'actualité comme la grève des agents aéroportuaires. Mais le sénateur des Yvelines a également évoqué au passage...l'imitateur Nicolas Canteloup, qui sévit tous les matins dans la matinale d'Europe 1, pour sa célèbre "Revue de presque".
"Il n'a pas vu que j'avais minci"
Alors qu'il vient de terminer son face-à-face avec Thierry Guerrier, Nikos Aliagas l'interroge sur la caricature que fait de lui l'imitateur, qui n'hésite pas à l'identifier à un cochon : "Ca ne vous dérange pas quand on vous taquine avec Nicolas Canteloup ?". Le membre du parti majoritaire répond : "Pas du tout ! Sauf que, dans la vision du cochon, d'abord il n'a pas vu que j'avais minci !" avant de faire allusion à une des passions de l'humoriste : "Deuxièmement, lui qui est un grand cavalier, j'aimerai lui rappeler quelques principes de chevaux - puisque j'ai été le vétérinaire de l'équipe de France de sport équestre pendant près de dix ans - en avant, calme, et droit, c'est aussi une attitude politique."
"Nicolas, il faut que tu bosses un tout petit peu"
Ce n'est pas la première fois qu'une "victime" de l'humoriste prend la parole au micro de Europe 1 à propos de sa caricature. Ainsi, Patrick Bruel avait récemment expliqué à Nicolas Canteloup, comment l'imiter : "Nicolas, il faut que tu bosses un tout petit peu, je suis plus grave que ça, tente la gravité". En septembre dernier, Jean-Pierre Elkabbach n'avait également pas hésité à interrompre en pleine "revue de presque" celui qui vient de devenir auteur de BD. Agacé, il avait lancé : "Je suis là, je suis là. J'en ai assez d'entendre parler de la Mamounia. La répétition Nicolas, c'est une forme de légèreté, d'imagination sclérosée, attention à l'anosognosie. il faut évoluer mon vieux !"