Guillaume Pley ("Le Repley de la semaine") : "CStar est totalement dans mon ADN"

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Guillaume Pley ("Le Repley de la semaine") : "CStar est totalement dans mon ADN"
Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Guillaume Pley
Guillaume Pley © CStar
A l'occasion de sa nouvelle émission sur CStar, puremedias.com a rencontré le nouveau chroniqueur de "Touche pas à mon poste".

Sa première émission sera sur CStar ! Dès ce soir à 22h50, Guillaume Pley est à la tête du "Repley de la semaine", une hebdomadaire décalée produite par H2O Productions qui reviendra sur "tous les événements marquants" de la semaine. Le nouveau visage du groupe Canal+ sera accompagné autour de la table de JM, John Eledjam, Camille Cerf et Clio Pajczer. A l'occasion de la diffusion de ce programme de seconde partie de soirée, puremedias.com a rencontré l'animateur.

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Propos recueillis par Florian Guadalupe.

"On va faire des happenings qu'on ne peut pas faire à la radio"

puremedias.com : Dès ce soir, vous prendrez les commandes du "Repley de la semaine". En quoi va consister l'émission ?
Guillaume Pley
: Le concept de l'émission est de repartir du lundi et refaire tout ce qui s'est passé dans l'actualité. Mais pas celle qu'on voit partout, celle qu'on n'a pas l'occasion de voir ou celle de l'étranger. On va rigoler dessus autour de la table et ensuite, on fera des jeux et des happenings. La différence, c'est qu'il y aura une vraie interactivité. J'aurai le public derrière moi, ce sera comme une arène. Les gens pourront appeler pour me dire, par exemple, qu'ils ont vu un truc passé mardi. On va jouer avec eux par téléphone, on va rigoler avec l'équipe autour de la table.

Vous serez en plateau avec une nouvelle bande, composée de JM, John Eledjam, Camille Cerf et Clio Pajczer. Comment avez-vous constitué cette équipe ?
JM est mon standardiste à la radio. Ça fait cinq ans que je fais de la radio à côté de lui. Camille Cerf, je l'avais vue plusieurs fois à la télé et je l'avais trouvée super fraîche, super sympa et bon délire. Elle a une tête de gentille mais n'avait pas forcément envie de faire de télé au départ. On s'est rencontré, je lui ai expliqué le concept et ça l'a tentée. Après, j'ai rencontré Clio à "TPMP", tout s'est fait naturellement. C'est devenu une vraie pote avec qui je me marre. Elle est folle et trop marrante. John Eledjam, c'est un acteur de la série "Soda". Je l'ai rencontré quand j'ai fait une interview à la radio de Kev Adams et il a été le meilleur invité que j'ai eu. C'est un mec qui balance missile sur missile. Un jour, je lui ai dit que je voulais faire une émission de télé, à la cool. Il m'a dit qu'il n'était pas parti pour faire de la télé au départ. Je l'ai chauffé et on s'est retrouvé à faire une équipe qui ne voulait pas forcément faire de la télé.

Cette émission, c'est une transposition de la radio à la télé ?
Non, pas du tout. On va faire des jeux et des happenings qu'on ne peut pas faire en radio. La radio, c'est vraiment quelqu'un qui appelle et on réagit dessus. A la télé, ce sera : "Vous avez vu lundi, y'a un mec au Honduras qui a fait un truc avec une bouteille". C'est énorme, surtout si ce n'est pas passé du tout à la télévision française. Moi, j'aurais quelques infos sur une fiche et on va en rigoler avec l'équipe autour.

"CStar est totalement dans mon ADN"

C'est vous qui avez proposé ce concept à la chaîne ?
C'est avec Cyril Hanouna quand on s'est rencontré l'année dernière. Je lui avais dit que je rêvais de faire une émission en direct. Il a vraiment une qualité : il a compris le média télé. Il va très vite. Quand on lui propose, on n'a pas besoin de faire cinquante dossiers. On y a réfléchi ensemble et il m'a dit : "Allons-y !"

Pourquoi "Le Repley de la semaine" est sur CStar et pas sur C8 ?
J'adore l'image de CStar, c'est musical. Je suis sur une radio qui est musicale, qui parle aux jeunes. CStar, le vendredi soir, il y a des documentaires sur des artistes. Aujourd'hui, c'est toute une journée sur M. Pokora par exemple. C'est totalement dans mon ADN. Là, c'est vraiment cool, ce soir à 22h50, c'est exactement ce que j'avais envie.

Ce passage de la radio à la télévision est un moyen de conquérir un nouveau public ?
Ce n'est pas vraiment dans ce but, c'est surtout dans le but de faire autre chose. C'est un autre média. C'est comme le sucré et le salé, le dessert et l'entrée. C'est un plaisir différent. A la radio, on fait des parts de marché supers. Ça fonctionne très bien. Maintenant, j'ai plein d'idées de jeux télé. C'est frustrant car ça fait des années que je me dis : "J'aimerais faire ça, mais à la radio je ne peux pas le montrer". Sur un calepin, j'ai noté plein de conneries à faire et on va pouvoir les faire maintenant.

"M6, si c'était à refaire, je referai la même chose"

Quelles leçons tirez-vous de votre expérience dans le groupe M6 ?
Je ne sais pas s'il y a des leçons à tirer. J'ai été super content de mon passage à M6. Je le dis sincèrement. Si c'était à refaire, je referai la même chose. Les opportunités dans ces métiers... J'avais rencontré Bibiane Godefroid, qui était la directrice de la chaîne, c'était super. Ce métier, c'est une rencontre, on se retrouve, on a envie de faire quelque chose ensemble, on le fait. C'est un peu comme dans un couple, tu rencontres quelqu'un avec qui tu t'entends bien, tu fais quelque chose. M6, c'était une expérience incroyable. J'ai appris à faire des primes en direct.

Avec du recul, comment expliquez-vous l'échec de "Rising Star" ?
Je ne suis pas un spécialiste de télé. Je découvre vraiment le truc. Je sais que ça n'a pas marché dans tous les autres pays non plus, donc je pense qu'il y avait un problème quelque part. Moi, j'ai fait du mieux que j'ai pu. Il y avait 17 caméras, 1.200 personnes dans le public, c'était hallucinant. Un prime en direct, aussi gros... La télévision, c'est très complexe. Ça dépend de la programmation en face, ça dépend de l'heure, ça dépend du format.

"Quand j'ai vu le nom de Cyril Hanouna sur mon téléphone, je n'ai pas compris"

Vous êtes désormais dans le groupe Canal+. Comment s'est passée votre intégration ?
Très bien, j'ai vraiment été très bien accueilli par l'équipe de "Touche pas à mon poste". Ce sont les premières personnes que j'ai rencontrées. Je le dis très sincèrement. La preuve, j'ai repris Clio ! Bon, je n'allais pas reprendre toute l'équipe non plus. Mais j'ai plein de copains dans la bande. On a dîné avec Jean-Luc Lemoine, on a rigolé et on est rentrés très tard. Enora m'a très bien accueilli. Géraldine Maillet et François Viot aussi. Je m'entends bien avec tout le monde.

Comment s'est fait le premier contact avec C8 ? Vous avez contacté Cyril Hanouna ou c'est lui qui vous a appelé ?
J'étais à NRJ dans le studio. J'ai reçu un coup de fil. Il y avait marqué Cyril Hanouna sur mon portable. J'avais déjà son numéro si un jour on voulait l'appeler pour un canular. Quand j'ai vu son nom, je n'ai pas compris. Il m'a dit : "Allons dîner samedi ensemble". On s'est retrouvé pour discuter. Il voulait qu'on fasse des choses ensemble. J'étais ravi car il a tout compris à la télévision. Il est hyper bon. Ce qui est agréable, c'est son sens du partage. Il a envie d'aider, il m'a tendu de la main et m'a permis de faire tout ça.

Vous n'avez pas eu trop de pression à prendre la place de Bertrand Chameroy dans l'émission ?
Je ne me suis pas posé la question. A vrai dire, j'ai regardé ce que faisaient Bertrand et Camille pour ne pas faire la même chose, pour essayer de trouver mon truc. Après, on peut toujours comparer. Un mec qui met une cravate, on peut dire qu'il est comme Patrick Poivre d'Arvor. Un autre qui met une perruque, on peut penser à Donald Trump. J'ai essayé de faire ce que je sais faire. On est parti sur une nouvelle chronique mardi, "On n'a pas que des fanzouzes", sur les gens qui critiquent "TPMP". Ce côté un peu marrant qu'on a la radio, j'essaye de le ramener. On en a discuté avec Cyril, ça le fait beaucoup marrer. Ce qui est fou, c'est qu'il me dit : "Mets les messages que tu veux, je ne veux pas les voir avant". On l'a fait et il hurle de rire.

"Enora Malagré est super sympa, je ne vous mens pas !"

La semaine dernière, le comportement de Jean-Michel Maire embrassant le sein d'une intervenante a choqué de nombreuses personnes. Vous avez aussi connu des accusations d'agression il y a 3 ans lors d'un sketch. Qu'avez-vous pensé de cette séquence ?
Toute la semaine, j'ai travaillé. Je n'ai pas vu ce moment. J'ai entendu des trucs, j'ai vu sur Facebook passer deux ou trois messages, mais je n'ai pas vu. Je ne peux pas m'exprimer sur un sujet que je ne connais pas. Je vais dire des conneries. C'est comme lorsqu'on me demande de parler politique, je n'y comprends rien. Je fais du divertissement. Je n'ai été que mardi sur "TPMP" cette semaine (l'interview s'est déroulée jeudi 20 octobre, ndlr), j'ai travaillé le pilote lundi. Je n'ai pas vu cette histoire.

Dans le passé, vous avez eu des échanges verbaux assez violents avec Enora Malagré. En rejoignant "TPMP", quelle relation avez-vous aujourd'hui avec elle ?
C'est devenu une pote, Eno. Le samedi soir, on se voit pour aller boire des coups. Elle super sympa, je ne vous mens pas. On s'envoie des messages tout le temps. C'est une fille ultra marrante dans la vie. C'est fou, c'est la première personne de l'équipe que j'ai croisée dans les couloirs. Elle m'a dit : "Bienvenue dans la maison !". On en a discuté, on est revenu sur le truc et on en a rigolé. Après c'est comme dans une discussion de famille à Noël, tout le monde n'est pas toujours d'accord et tu vas t'engueuler avec quelqu'un, alors que c'est ton frère ou ton oncle que tu aimes. Elle n'était pas d'accord sur l'émission, je n'étais pas d'accord sur ce qu'elle disait, ce n'est pas pour ça que ça fait d'elle une mauvaise personne et moi une personne pas sympa.
Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. Je l'aurais même dit à la radio. Je le dis quand je rencontre des stars qui ne sont pas sympas. Je ne peux pas être plus franc avec le public, quand il y a un mec avec une tête de con, je le dis tout de suite. Enora est vraiment gentille, je lui ai même acheté un bouquet de roses, que je lui ai offert de bon coeur. Et je ne dis pas ça pour l'image.

"Si je prends moins de plaisir le soir à la radio, j'essayerai peut-être une matinale"

Après 5 ans d'antenne sur NRJ quasiment tous les soirs, toujours la même passion ?
C'est comme un joueur de foot qui fait 15 ans de foot et qui va kiffer. Moi, ça fait que cinq ans, ça passe vite. Ce sont cinq ans de bonheur. Ma vie a vraiment changé en 2011 quand je suis arrivé sur NRJ. J'adore la radio, j'en ai fait huit ans avant sur de la radio locale avec un micro qui ne tient pas, une table de mixage avec des chips dedans, t'arrives pas à remonter les boutons. J'ai connu des périodes sur des petites radios. Quand on a la chance d'être sur NRJ, la première radio d'Europe, c'est hallucinant. Nous, on émet sur trois pays ! Je prends toujours autant de plaisir et si j'en prends moins, j'essayerai peut-être de faire un "morning" ou tenter autre chose.

Comment arrivez-vous encore à vous renouveler ?
On bosse sept jours sur sept. Ce n'est pas une vanne. Samedi, dimanche, je fais du développement et je cherche de nouveaux jeux. On essaye de trouver des happenings. On a fait croire qu'on se faisait attaquer par un lion en direct l'année dernière. On s'était fait attaquer par toutes les associations. On veut faire des grandes choses. Il y a toujours des choses à faire et il faut jouer avec les nouveaux médias, les nouveaux accessoires, les nouveaux objets. Dans la vie, je ne veux pas arrêter la radio, j'ai juste diminué d'une heure pour ne pas trop me casser la voix non plus, pour essayer de faire plusieurs choses.

Pourriez-vous arrêter la radio pour vous consacrer à 100% à la télévision ?
On ne sait pas de quoi la vie est faite. J'ai fait "L'Âge de glace" avec Vincent Cassel et Gérard Lanvin. On m'a proposé de faire du doublage. J'ai eu un coup de fil de la Fox américaine. Cinq minutes avant, je mangeais des chips. Je ne m'attendais pas à ça. Les opportunités dans la vie, on voit comment elles arrivent, je n'ai pas de plan de carrière défini. On a une vie, c'est fait pour s'amuser.

Pour combien de temps avez-vous signé sur NRJ ?
Jusqu'à la fin de l'année. On discute déjà pour repartir sur d'autres saisons. On discute aussi avec d'autres radios. Comme tous les ans, en fait. C'est le métier dans les médias.

"Je ne fais que de la radio, je ne sauve pas la France"

Beaucoup de lycéens et de collégiens vous écoutent jusqu'à minuit, vous contribuez à réduire leur temps de sommeil...
(rires) Je me fais engueuler par les parents tous les jours. Je me suis fait engueuler l'autre jour par une maman en rigolant lorsque je prenais une photo avec son fils. Moi, je ne fais que de la radio le soir. Je ne sauve pas la France. Un boucher ou un routier est bien plus important que moi. C'est lui qui va nourrir les familles en apportant de la bouffe dans les supermarchés. Faut relativiser, je suis moins important que n'importe quel mec dans la rue. Je ne sers à rien, je suis à la radio, j'essaye juste de me marrer.

Les jeunes cherchent aussi de la joie de vivre et du rire.
Oui, exactement, on essaye de se détendre. On n'a pas que des lycéens et des collégiens, même si je suis très content, le soir on est aussi écouté par les gens qui bossent de nuit. Si tard, il n'y a que nous en direct. On peut être écouté par les routiers, les pompiers, les agents de sécu, les hôpitaux, les flics, les boulangers... Du coup, ces métiers nous appellent aussi la nuit.

Guillaume Pley
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