





Lundi 30 juin, M6 a (enfin !) dégainé son feuilleton quotidien : "Nouveau Jour" doté d’un casting pour le moins prestigieux, permettant par exemple à Helena Noguerra, Bruno Solo ou Vincent Desagnat de s’essayer à l’exercice. La fiction permet aussi au public de découvrir Marion Aymé, la locale de l’aventure puisque du haut de ses 23 ans, elle décroche son tout premier rôle. S’il y en a un pour qui, en revanche, c’est tout sauf une nouveauté, c’est bien Jean-Baptiste Maunier. Les plateaux de tournage, il les fréquente depuis son adolescence puisqu’il a été révélé à 13 ans dans “Les choristes” de Christophe Barratier. “Parfois, j’ai l’impression de parler comme un vieux comédien, se marre-t-il d’ailleurs, il est vrai que j’ai déjà 20 ans de carrière !”. L’exercice de la série quotidienne, il y a déjà goûté lorsqu’il a interprété Benoît Letellier dans “Demain nous appartient”, la série de TF1. Au fil des épisodes, son personnage s’est révélé être un dangereux psychopathe. “Désormais, dans la rue, reconnaît-il, on me parle beaucoup plus de ce rôle que des 'Choristes'”. Ce qui occasionne d’ailleurs parfois des scènes cocasses : “Quand je suis dans un magasin de bricolage, aime-t-il se souvenir avec humour, certaines personnes personnes me regardent d’un drôle d’air quand j’essaye de choisir une corde. Je m’empresse de les rassurer de l’usage que je compte en faire”.
Dans “Nouveau jour”, Jean-Baptiste Maunier incarne Gabriel Bartoli, le fils de Louise (Helena Noguerra), “quelqu’un de nettement moins torturé que mon personnage dans “Demain nous appartient”, qui me ressemble sans doute davantage, heureusement. Et qui est mieux habillé”, admet-il sans mal. Il poursuit : “Gabriel a grandi dans cet hôtel. Il a été élevé par Louise mais aussi Lucien, son grand-père porté disparu. Il dirige une partie de l’établissement, aux côtés de sa mère. Il aspire à en faire un lieu magique, comme le voulait son grand-père”. Dans les premiers épisodes, il apparaît assez psychorigide. Surtout, il voit d’un assez mauvais œil l’arrivée de Théa (Marion Aymé), sa cousine dont il découvre ainsi l’existence. Comme il goûte peu le mariage de sa mère avec Aurèle (Alexandre Varga) qu’il semble mépriser au plus haut point.
Le comédien apprécie de pouvoir être, à l’instar de ses compagnons d’aventure, à la genèse de la nouvelle série de la Six. "J’avais adoré ma première expérience, se remémore-t-il. Cette fois de pouvoir créer de toutes pièces un univers est ultra-motivant. Et puis, on a la chance d’être entouré d’un super casting. Je connaissais déjà Helena (Noguerra) ou Kévin (Dias). C’est génial de pouvoir faire évoluer nos personnages sur le long terme, de pouvoir jouer plein de choses différentes, d’être surpris aussi par les textes que l’on nous propose. Ils sont d’ailleurs très bien écrits et nos personnages hyper bien développés.”
S’il a bien conscience que M6 mise gros avec un tel projet, il refuse de se mettre la pression pour autant. “On ne contrôle pas ce genre de choses, prévient-il. On nous a engagé parce que l’on a aimé notre proposition. On essaye de faire les choses à notre manière et être le plus performant possible. Bien sûr, qu’au final, on espère que les téléspectateurs seront au rendez-vous… Mais un succès, c’est toujours difficile à expliquer. Alors, mieux vaut ne pas se mettre de pression sur quelque chose que l’on ne peut pas maîtriser. Et puis, pouvoir apprendre nos textes, au bord de la piscine, dans un lieu aussi magnifique, c’est quand même sacrément agréable”.


