Jean Dujardin n'a pas l'intention de quitter la France. Malgré son Oscar du meilleur acteur décroché l'année dernière pour "The Artist", l'acteur ne compte pas céder aux sirènes hollywoodiennes. Il vient de le prouver en participant au "Débarquement", une émission à sketchs de Canal+ dans laquelle il jouait avec ses amis Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Nicolas Bedos ou Marion Cotillard. Ce programme événement aura droit à une deuxième édition courant 2013. Un an jour pour jour après la sortie de son dernier film, "Les Infidèles", l'acteur sera par ailleurs de retour sur les écrans de cinéma le 27 février à l'affiche d'un film français : le thriller "Möbius" réalisé par Eric Rochant avec Cécile de France et Tim Roth.
"Je suis un acteur tchèque, moi, aux Etats-Unis"
En pleine polémique sur le salaire des acteurs français, Jean Dujardin avait reconnu qu'il existait des abus dans la profession mais expliquait être capable de "baisser son salaire" pour faire un film qui lui tenait à coeur et s'adapter à l'économie d'une production. Interrogé ce mois-ci par le magazine Première, l'interprète de "OSS 117" veut démystifier sa place à Hollywood. Très lucide, il minimise sa participation au prochain film de Martin Scorsese dans lequel il a donné la réplique à Leonardo DiCaprio. "Tout le monde s'emballe alors que je n'ai tourné que trois jours. Trois jours ! C'est juste une participation. (...) J'arrive à New-York quelques jours en amont, je fais mon job pendant 72 heures et je repars. Dans ma tête je ne suis pas dans le dernier Scorsese", explique-t-il tout en se réjouissant de tourner dans le prochain film réalisé et joué par George Clooney.
Jean Dujardin semble avoir gardé les pieds sur terre et regarder les opportunités des deux côtés de l'Atlantique, même si en France, son Oscar semble avoir fait peur: "On pense que je suis trop cher ou que j'ai plein de projets à Hollywood", déplore-t-il. "En réalité, je le vis comme des vacances. Je ne mens pas quand je dis que c'est exotique. Je suis un acteur tchèque, moi, aux Etats-Unis", rigole-t-il.
