Depuis la fin de la grève, il est devenu l'arlésienne d'iTELE, celui dont tout le monde parle mais que personne ne voit. Trois mois après la fin du conflit social ayant meurtri la chaîne info du groupe Canal+, Jean-Marc Morandini est toujours absent de l'antenne d'iTELE, et ce malgré l'engagement pris par la direction en octobre dernier de relancer son émission dès la fin de la grève.
"Un calendrier politique particulier"
Jean-Marc Morandini n'est pas non plus prévu dans la grille de CNews, la nouvelle version d'iTELE que sa direction lance le lundi 27 février prochain. Invité ce matin de "L'instant M" sur France Inter, Gérald Brice-Viret, directeur des programmes du groupe Canal+, a naturellement été interrogé sur cette situation. Ce dernier a ainsi expliqué que la nouvelle grille était "intermédiaire" avec "un calendrier politique particulier avec les élections présidentielles".
"Au départ avec Morandini, on voulait faire une émission d'information. Puis, après (...) on a dit qu'on allait faire une émission médias. On a préféré aujourd'hui ne pas lancer l'émission, en accord avec Morandini et Serge Nedjar (patron d'iTELE, ndlr). Ca sera plutôt après les présidentielles. D'abord, priorité à l'info", a expliqué le cadre de Canal+, évoquant "plutôt" le mois de juin pour un retour à l'antenne de l'animateur. "C'est en tout cas ce qui est prévu aujourd'hui", a annoncé Gérald Brice-Viret, précisant que l'horaire de la future émission médias de Jean-Marc Morandini n'était pas encore arrêté.
"On ne s'attendait pas à autant de départs"
La grève de l'automne dernier a entraîné le départ d'une petite centaine de salariés d'iTELE. Devant le CSA, la direction de la chaîne info du groupe Canal s'est engagée à plusieurs reprises à remplacer les postes vacants. "On a recruté une vingtaine de personnes et on va recruter tout au long de ce premier semestre (...) On ne s'attendait pas à autant de départs", a commenté à ce sujet Gérald Brice-Viret sur France Inter. Ce dernier a ainsi précisé qu'il disposait pour l'instant de "160 personnes" pour faire fonctionner la nouvelle CNews.
