Karine Le Marchand (P4) : "Je vais produire un documentaire sur les braqueurs"

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Karine Le Marchand (P4) : "Je vais produire un documentaire sur les braqueurs"
Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Karine Le Marchand est l'invitée spéciale de puremedias.com. © Gabrielle Ferrandi/Agence 1827/RTL
L'animatrice de M6 est l'invitée spéciale de puremedias.com aujourd'hui.

Après Thierry Ardisson fin octobre et Denis Brogniart en décembre, Karine Le Marchand est la troisième invitée spéciale de la saison et la première de l'année 2021 de puremedias.com ! L'animatrice de M6 prend la parole à l'occasion du lancement ce soir en prime time de "Opération Renaissance", un nouveau programme qu'elle incarne et produit. Dans cette quatrième et dernière partie de l'entretien, Karine Le Marchand se confie sur ses futurs projets en tant que productrice et évoque son style particulier d'intervieweuse.*

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Propos recueillis par Florian Guadalupe.

puremedias.com : Quels sont les prochains chantiers de votre société Potiche Production ?
Karine Le Marchand : Il y a deux documentaires en préparation, dont un sur des braqueurs. C'est un projet que je porte depuis trois ans. C'est un truc de malade. J'adore ce doc. Ce n'est pas moi qui le réalise. Je n'apparais pas dedans. Pour la première fois, six anciens braqueurs vont parler à visage découvert de leur histoire. Pendant un an, nous les avons travaillés au corps pour les convaincre de parler sans tabou. Nous ne les trahirons pas. Nous les avons vus plusieurs fois, puis ils ont accepté. Ils ont tout donné ! C'est incroyable ! M6 adore ce programme, même si ce sera de la deuxième partie de soirée. Ensuite, j'ai un autre projet, mais il est trop tôt pour en parler. C'est une production qui sera encore sur du long terme.

Pourriez-vous collaborer avec d'autres chaînes ?
Oui, je pourrais. J'ai la chance d'avoir une oreille attentive à M6. C'est un groupe très particulier. Si j'envoie un texto à Nicolas de Tavernost, Thomas Valentin ou Guillaume Charles, dans les dix minutes qui suivent, ils me répondent. Ils sont vraiment au taquet pour de nouveaux projets. C'est la chaîne qui initie le plus de programmes innovants. Parfois, ils peuvent se planter, mais au moins ils essayent. Ensuite, j'ai une clause d'exclusivité avec M6 en tant qu'animatrice. En tant que productrice, j'ai une clause de priorité. Quand j'écris un projet, je leur propose en premier. S'ils n'en veulent pas, je peux le vendre ailleurs. Mais à chaque fois, ils disent oui ! J'aimerais bien quand même travailler sur d'autres chaînes pour voir comment les autres travaillent.

Ou également proposer des projets à une plateforme comme Netflix ?
Tout à fait. Le doc sur les braqueurs, c'est complètement une écriture qui aurait pu se vendre ailleurs. Mais M6 me l'a acheté ! Il faudra surtout bien le programmer. Je ne me fais pas de soucis là-dessus. Mais je ne m'interdis pas du tout de travailler pour des plateformes.

Ils ont dit
"Parce que je parle de sexe facilement, certains pensent que je suis open"
Karine Le Marchand

Vous avez un ton assez particulier, très décontracté, cash et parfois en dessous de la ceinture. D'où vous vient-il ?
Il est familial et régional. Tous mes copains sont comme moi. C'est à Nancy. Nous sommes un petit peu influencés par l'Allemagne. Les Allemands ont cet humour-là et un rapport au corps très décomplexé. Chez nous, il fait un peu froid l'hiver. Je pense que l'humour nous réchauffe. (rires) Avec mes potes d'enfance - on est une dizaine -, on ne fait que ça. Ma cousine est comme ça. Mon oncle est comme ça. Ma mère a cet humour. Quand je suis venue à Paris, j'étais choquée par les gens qui étaient coincés. Parce que je parlais de sexe facilement, certains pensaient même que j'étais open. Mais ça ne va pas ! On peut faire des vannes sans pour autant que ce soit une proposition (rires). Ensuite, j'aime bien provoquer. Je vois qu'avec les agriculteurs, nous sommes complètement en phase. La facilité avec laquelle ils se confient, c'est parce que nous avons le même humour. Pour moi, c'est avant tout français ! C'est un humour français que je revendique. On est gaulois, malgré ma tête (rires).

Vous sentez-vous le besoin d'aider les gens ? C'est le point commun qu'on peut trouver entre "Opération renaissance", "L'amour est dans le pré" et "La France a un incroyable talent".
Je n'ai pas le sentiment d'aider. J'ai le sentiment d'écouter les gens. Les gens ont besoin de se raconter et de ne pas être jugés. Je pense qu'ils ont intégré qu'avec moi, c'est comme ça. Mais c'est quelque chose que je suis depuis très longtemps. C'est d'ailleurs très chiant pour mon entourage. Quand je prends le taxi avec ma fille, le chauffeur me parle beaucoup. Ma fille lève alors les yeux au ciel (rires). Elle n'en peut plus. Je dois tenir ça de ma grand-mère qui était commerçante. J'ai toujours adoré trouver des solutions. Mais ce n'est pas un business. J'ai réussi à faire de mon métier un trait de caractère. Il me semble que lorsqu'on a cette chance d'être positive, c'est notre devoir de transmettre. Il y a des gens qui n'arrivent pas à avancer, qui ne sont que doute. Nous, on voit la lumière. C'est un travail mais avant tout un don. Ca va au-delà de la télévision. Si demain vous voyez une petite vieille dame qui perd son portefeuille, c'est normal d'aller lui ramasser. Cet exemple-là, il faut le dupliquer tout le temps.

Ils ont dit
"Si j'accepte de devenir ministre de l'Agriculture un jour, je pense que je ne resterais pas longtemps au gouvernement."
Karine Le Marchand

Vous vous êtes engagée auprès des agriculteurs en France, notamment en devenant la marraine du débat public "imPACton" qui doit servir au gouvernement pour l'élaboration du plan stratégique national sur la Politique agricole commune. Si on vous le proposait, pourriez-vous accepter un jour de devenir ministre de l'Agriculture ?
Ca voudrait dire que j'arrête la télé et la production. Ca voudrait dire que je ne serais pas maître de mon agenda. Ce serait ingérable pour moi. Ensuite, je vais dépendre d'un président qui ne sera pas forcément en accord avec ce que je veux. Si j'accepte de devenir ministre de l'Agriculture un jour - il ne faut pas fermer la porte -, je pense que je ne resterais pas longtemps au gouvernement (rires). Je ne suis pas quelqu'un qui est un passe-plat. Si je le fais, ce serait avec conviction et avec tout mon coeur. Je dirais ce que je pense. Je ne sais pas si les présidents de la République ont envie d'avoir des ministres qui disent ce qu'ils pensent.

Vous avez aussi l'image de la présentatrice qui donne de bons conseils en amour. Des hommes ou des femmes politiques vous ont-ils déjà contactée pour avoir de l'aide pour trouver l'âme-soeur ?
Non. Ils n'ont pas besoin de moi. Mais c'est assez drôle. Je pense que pour cette salve de numéros d'"Une ambition intime", il y aura des candidats célibataires. Ils parleront de cette solitude. Ils ne me demanderont pas des conseils, mais nous pourrons parler de ça.

* L'entretien a eu lieu à la fin du mois de décembre.

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