Comment gérer l'après-buzz ? Depuis le phénomène engendré par son "Allô ! Non mais allô !" - désormais déposé à l'INPI -, Nabilla Benattia, ancienne participante de "L'Amour est aveugle" sur TF1 et des "Anges de la télé-réalité" 4 et 5 sur NRJ 12, a réussi à faire de ses apparitions des mini-événements. Que ce soit sur le plateau du "Grand Journal de Canal+", du "Supplément", des émissions de NRJ 12 ou dans la presse, la jeune femme sulfureuse est regardée, critiquée, moquée mais aussi appréciée.
"Je ne m'improvise pas auteur, ce serait un peu prétentieux"
Pour continuer de surfer sur le buzz de sa célèbre phrase et tenter d'entretenir sa notoriété, au moins jusqu'à la diffusion de "Allô Nabilla", sa télé-réalité à la rentrée sur NRJ 12, la Suissesse sort aujourd'hui un livre aux éditions Privé, forcément intitulé "Allô ! Non mais allô, quoi !". A l'occasion de la sortie de ce recueil de dérivés de son "Allô", la jeune femme accorde un entretien - téléphonique - à nos confrères de Var Matin. L'occasion pour elle d'évoquer la naissance de ce livre, plutôt inattendu.
"Les éditions Michel Lafon m'ont proposé le projet. Je me suis dit : si c'est quelque chose de marrant où je ne me prends pas la tête, pourquoi pas ? Je ne m'improvise pas auteur, ce serait un peu prétentieux. C'est simplement un petit livre pour s'amuser" explique la demoiselle, qui ne cache pas avoir été aidée sur certaines phrases. Mais à la place de ce livre humoristique, Nabilla a bien failli sortir son autobiographie, alors qu'elle n'a fêté ses 21 ans qu'en début d'année.
"C'était très compliqué de refuser"
"J'en ai laissé passer, des trucs. On m'a proposé 500.000 € pour mon autobiographie. Sans vous mentir ! À 21 ans ! J'vous dis la vérité ! On m'a aussi proposé des interviews dans la presse people, 20.000 € par ci, 30.000 € par là" confie Nabilla à Var Matin. "C'était très compliqué de refuser. J'aurais pu me remplir les poches, j'ai préféré faire attention à mon image. Voilà pourquoi ce premier livre, pour moi, ça représente énormément. C'est mon bébé" explique-t-elle, pour justifier ces refus.