Toujours enfermé dans son bureau, Pierre Bellanger, fondateur de Skyrock, était l'invité de Pascale Clark ce matin sur France Inter.
Toujours enfermé dans son bureau, Pierre Bellanger était l'invité de Pascale Clark ce matin sur France Inter. Il est revenu sur le conflit avec son principal actionnaire, Axa, qui a décidé la semaine dernière de le limoger de son poste pour le remplacer par Marc Laufer.
Et Pascale Clark n'a pas hésité à le bousculer au réveil, notamment à propos de la « mobilisation populaire », principal argument du fondateur de Skyrock dans sa lutte. Quand elle relève qu'il n'y a pas grand monde devant les studios de la radio pour le soutenir, il explique qu'il n'a « jamais appelé à une manifestation de masse ». « Nous sommes sur un autre registre, il s'agit de la plus grande mobilisation pacifique sur Internet. Vous êtes sur un mouvement de masse paisible et populaire » détaille Bellanger. Pour le prouver, il annonce « un grand concert géant et gratuit, dans les jours qui viennent ».
Pascale Clark n'hésitera pas non plus à lui faire remarquer que la décision prise par l'actionnaire est légitime : « Axa, actionnaire à 70% décide de changer son dirigeant, où est le problème ? ». Réponse de Bellanger : « Un actionnaire a la parfaite liberté de son action, ce n'est pas contesté, c'est le jeu économique normal. Mais de dire qu'on casse le pacte économique, qu'on organise une vente à la découpe, changer une radio dans son état d'esprit, dans son mode d'expression » réplique-t-il. « Ce n'est pas ce qu'ils annoncent » interrompt la journaliste. « C'est formidable ! Dès qu'il y a un problème, ils disent qu'il n'y en a plus. Pourquoi changer l'équipe si on ne veut rien changer ? » répond Bellanger. « Parce que Skyrock perd de l'argent » estime Clark. « Ah, qui veut tuer son chien l'accuse de la rage ! » concluera le fondateur de Skyrock. L'intégralité de leur échange ci-dessous :
Concert géant
Et Pascale Clark n'a pas hésité à le bousculer au réveil, notamment à propos de la « mobilisation populaire », principal argument du fondateur de Skyrock dans sa lutte. Quand elle relève qu'il n'y a pas grand monde devant les studios de la radio pour le soutenir, il explique qu'il n'a « jamais appelé à une manifestation de masse ». « Nous sommes sur un autre registre, il s'agit de la plus grande mobilisation pacifique sur Internet. Vous êtes sur un mouvement de masse paisible et populaire » détaille Bellanger. Pour le prouver, il annonce « un grand concert géant et gratuit, dans les jours qui viennent ».
"Où est le problème ?"
Pascale Clark n'hésitera pas non plus à lui faire remarquer que la décision prise par l'actionnaire est légitime : « Axa, actionnaire à 70% décide de changer son dirigeant, où est le problème ? ». Réponse de Bellanger : « Un actionnaire a la parfaite liberté de son action, ce n'est pas contesté, c'est le jeu économique normal. Mais de dire qu'on casse le pacte économique, qu'on organise une vente à la découpe, changer une radio dans son état d'esprit, dans son mode d'expression » réplique-t-il. « Ce n'est pas ce qu'ils annoncent » interrompt la journaliste. « C'est formidable ! Dès qu'il y a un problème, ils disent qu'il n'y en a plus. Pourquoi changer l'équipe si on ne veut rien changer ? » répond Bellanger. « Parce que Skyrock perd de l'argent » estime Clark. « Ah, qui veut tuer son chien l'accuse de la rage ! » concluera le fondateur de Skyrock. L'intégralité de leur échange ci-dessous :
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