Franz-Olivier Giesbert a décidé de contre-attaquer. Le directeur du magazine Le Point était en effet l'invité du "Petit Journal" de Canal + pour réagir aux accusations d'Eva Joly. La candidate d'Europe Ecologie-Les Verts avait récemment dénoncé une "attaque raciste" après avoir fait l'objet d'un billet de l'écrivain Patrick Besson qui moquait l'accent de la candidate.
"C'est grotesque !"
Face à l'animateur Yann Barthès, Franz-Olivier Giesbert s'indigne : "C'est n'importe quoi...C'est grotesque ! On touche le fond." Pour défendre le billet de Patrick Besson, il n'hésite pas a faire un parallèle avec l'accent marseillais : "En France, d'abord il y a des gens dont on n'a pas le droit de se moquer. Donc on a compris qu'il ne fallait pas se moquer d'Eva Joly (...) L'accent de Marseille de Gaudin tout le monde s'en moque !" L'ancien animateur de "Semaine Critique !" se montre également virulent envers la secrétaire nationale des Verts : "Madame Duflot me demande des excuses !? Elle peut se brosser !"
Il répond aussi aux accusations de "beauferie" portées par Noël Mamère : "Ecoutez, c'est la première fois qu'on me le dit, pourquoi pas ?" Sur le plateau du "Petit Journal", il se défend face au supposé caractère raciste du billet incriminé : "Mon père avait un accent américain à couper au couteau, cela faisait rire tout le monde et ça ne m'a jamais gêné ! (...) Elle parle avec un accent très rude et on a le droit d'en rire !"
"Quand on vient chez Yann Barthès on est obligé de relire son journal !"
Yann Barthès a par ailleurs tenté de le piéger comme il l'a fait il y a quelques jours avec le patron du Nouvel Obs - Laurent Joffrin - qui ne savait plus ce qui était écrit dans son magazine. Franz-Olivier Giesbert ne s'en sort pas mieux face aux questions de l'animateur de Canal + et - après avoir botté en touche en évoquant son récent déménagement, il tente de se justifier : "Je savais, mais posez-moi d'autres questions sur ce numéro !" Beau joueur, il ajoute ensuite : "Vous avez fait un très beau coup avec Laurent Joffrin, bravo (...) Quand on vient chez Yann Barthès, on est obligé de relire le journal !"
