






Une célébrité dont la popularité n’est plus à prouver. Charlotte de Turckheim participera à la saison 14 de "Danse avec les stars", à suivre dès le vendredi 7 février 2025 sur TF1. A l'occasion de la conférence de presse du concours de danse, puremedias.com a interrogé la comédienne de renom qui a joué dans des films à succès comme "Le maître d’école", "Les sous-doués en vacances", "Mince alors!", ou encore "Les Aristos". Au menu notamment : sa présence dans "DALS", son niveau de danse, son avis sur le casting de cette promotion 2025, sa colère contre le programme “Les Traîtres”...
Propos recueillis par Guillaume Faivre
puremedias.com : Comment vous êtes-vous retrouvée dans "Danse avec les stars" ?
Charlotte de Turckheim : Alors là, je me pose moi-même la question. C'est Frédéric (Pédraza, ndlr), le producteur, qui a eu cette idée saugrenue de me proposer ça. Il m'appelait assez régulièrement en disant : “Est-ce qu'on pourrait se rencontrer ?”. Mais moi comme j'habite le sud et que je suis très occupée, j’étais en tournage, etc. Je lui dis : “Mais dites-moi pourquoi ?”. Là je tournais “Ça, c'est Paris !” pour France 2. Je n’étais pas très dispo quoi. Il m’a dit : “Non mais ne je peux pas vous dire au téléphone, il faut qu'on se voit et tout”. Donc on se donne rendez-vous dans un café pas loin de chez moi, entre vraiment deux trucs. “Et mais qu'est-ce que vous me voulez ?”. Il me dit : “Je voudrais que vous fassiez ‘Danse avec les stars’”. Et au moment où il m'a dit ça, j’ai su que j'allais dire oui.
Pourquoi avoir accepté cette proposition ?
Je crois que j'ai accepté parce que je trouve ça hyper intéressant, au bout de 50 ans de carrière, qu’on vous propose encore quelque chose que vous n'avez jamais fait. Je trouve que sortir de sa zone de confort, faire quelque chose qui vous challenge vous-même, je me suis dit que j’avais une chance incroyable qu’on me propose ça. Et puis il y a plein de raisons en fait ! Après j'avais vachement mal au dos et j'ai une cruralgie. Et en fait, le médecin me dit : “Avant toute chose, il faut bouger”. Alors moi en rigolant, je lui dis : “Danser par exemple ?”. Il dit : “Par exemple, c'est une très bonne idée. Et oui, il faut danser !”. Après le kiné, c'est pareil, il me dit : “Mais il faut bouger, il faut danser”. Et je me suis rendue compte que finalement c'est incroyable, on me proposait aussi de me soigner ce mal au dos. Donc j'ai trouvé ça incroyable !
“ Je vais danser pour toutes ces femmes aussi qui n’ont rien le droit de faire”
Charlotte de Turckheim
Vous connaissiez l’émission avant d’être contactée par la production ?
Oui j'avais déjà regardé. Je ne la regardais pas toutes les semaines comme il y a des fans absolus. Mais je trouvais ça très beau et j'aimais bien l'idée aussi du dépassement de soi. Je trouvais ça chouette ! Et puis, je me suis dit : “Mon mari est Afghan. Les femmes afghanes, elles n’ont même pas le droit de sortir de chez elles maintenant. Ils ont muré les fenêtres, elles ne peuvent pas parler. Et moi, on me propose de danser. Ben je vais danser pour toutes ces femmes aussi qui n’ont rien le droit de faire”. Et je me suis dit : “Mais c'est quand même génial de penser qu’on me propose ça à l'âge que j'ai justement, alors que ces femmes elles sont emmurées vivantes”. On me propose un espace de liberté de dingue !
Quel est votre rapport à la danse ?
Alors moi j'adore ça ! Je suis très très fan de danse. Je regarde beaucoup la danse moderne, contemporaine vraiment. J’en regarde énormément et puis j'ai un petit peu dansé quand j’étais plus jeune. J’étais vraiment jeune, j’avais 20 ans, j'ai fait un peu de danse classique, j’ai fait un peu de danse africaine. Après j'ai fait un petit peu de salsa aussi. Mais maintenant, mon niveau, il est nul.
“Si j’arrive à la moitié, je trouve déjà ça génial”
Charlotte de Turckheim
Que pensez-vous des autres personnalités qui composent le casting ?
Je les trouve extra ! C'est tellement éclectique, on a l'impression que c'est le truc de Tintin “de 7 à 77 ans”. Lors de la conférence de presse, j'ai l'impression qu'on présentait une famille : avec les petits-enfants, il a 16 ans quand même Jungeli, ça pourrait être mon petit-fils. Il y avait les enfants, les parents et les grands-parents, avec Nelson Monfort et moi. Franchement, à chaque fois que je vois l’émission, je suis bluffée par le niveau de danse. Je me dis : “Mais attends, on dit tous qu'on ne sait pas danser”. En fait, je pense que les génies absolus de cette émission, ce sont les danseurs. Parce que le gars qui va réussir à me faire danser, bah c'est lui la star. D'ailleurs, je me dis : “Le pauvre, il va peut-être préférer danser avec Miss France”. Mais en même temps, je me dis aussi que plus ils font danser des gens qui n'ont pas l'habitude de danser, ben si on va loin, je trouve que le mérite leur revient à eux.
Est-ce qu’au fond de vous, vous souhaitez gagner cette compétition ?
Non, moi j’ai envie de participer. Si j'arrive à la moitié, je trouve déjà ça génial ! J'ai envie de m'amuser, de participer et de me prouver à moi-même que je peux faire ça, que vieillir ce n’est pas forcément une catastrophe absolue. Et que plein de femmes de mon âge se disent : “Ah ben, et si je m'inscrivais à un cours de danse ?”. Entre l’Ehpad et le cours de danse, on peut peut-être choisir le cours de danse avant !
Vous êtes très populaire auprès des Français. Est-ce que cette popularité pourrait vous aider à aller loin dans l’aventure ?
Je ne sais pas, j’espère mais je ne compte pas dessus, je ne calcule pas là-dessus. Il faut faire les choses pour s'amuser, pour soi, pour se dépasser. Les candidats ont l’air tous d’être trop marrants. Je pense qu’on va bien rigoler et que ça va être un moment de découverte les uns des autres ! Ce n’est pas tous les jours qu'on peut rencontrer des gens qui ne sont pas de la même génération mais qui sont quand même dans la lumière aussi comme vous, mais d’une autre manière. Ce petit jeune Jungeli il m'intrigue vachement par exemple.
“‘Les Traîtres’, j’ai détesté, mais on ne va pas leur faire de la pub”
Charlotte de Turckheim
Dans des interviews, vous avez expliqué que vous gardiez un très mauvais souvenir de l’émission “Les Traîtres” sur M6. Avez-vous hésité avant de vous relancer dans une expérience télévisuelle ?
Ça n’a rien à voir parce que là, il n’y a que de la bienveillance. C’est du dépassement de soi, tout le monde a envie de vous mettre en valeur. Il n’y a pas du tout des mauvaises vibrations comme sur certaines émissions. Comment voulez-vous que je sois en compétition avec Mayane, avec Lénie ou même avec Adil Rami ? On est trop différents, c’est ça qui est formidable. On est en compétition pour rire, j’ai presque envie de dire. Je ne sais même pas d'ailleurs comment ils font pour arriver à juger un jeune homme de 16 ans et Nelson Monfort ? Dans 'Danse avec les stars', il y a quelque chose de participatif que je trouve très généreux. “Les Traîtres”, j’ai détesté, mais on ne va pas leur faire de la pub ! Ce qui est marrant dans 'DALS', c'est qu'il y a Claude Dartois. J'avais rencontré Claude dans “Les Traîtres” et le pauvre, c'est moi qui avait suggéré qu'on ne le garde pas parce qu'en fait, je le trouvais trop fort dès le départ. Je me suis dit : “Lui, il est trop fort, il faut qu’on s’en débarrasse tout de suite”. Il est trop sympa Claude !
Outre “DALS”, avez-vous d’autres projets ?
J’ai produit un film qui va sortir dans pas longtemps, mais après... Moi je ne veux pas faire quelque chose en même temps. Je suis consciente que ça va être très très difficile physiquement. Donc je voulais absolument rien faire pendant l’aventure “Danse avec les stars”, ça c’était sûr !