Cyril Hanouna dit tout à "TéléObs" qui sort aujourd'hui : ses tweets du soir des régionales, sa place prépondérante dans le groupe Canal+, ses disputes avec les autres animateurs du PAF et même son enfance et ses années de galère avant le succès.
Interrogé sur la liberté au sein du groupe Canal+, qui semble s'amenuiser, le présentateur de "Touche pas à mon poste", assure que "nous n'avons jamais été aussi libres qu'aujourd'hui. Le Petit Journal ne reçoit jamais de réflexions de la direction, et nous non plus". En porte-parole du groupe, il annonce que "la chaîne a besoin de contenu crypté pour les abonnés : il y aura beaucoup de programmes inédits en sport, cinéma, etc. Canal + va se porter de mieux en mieux dans les années à venir. Vincent Bolloré est rarement perdant, il faut le suivre dans ses stratégies", ajoute-t-il.
Réconciliations
Sur Christophe Dechavanne, qu'il avait traité de ringard, Cyril Hanouna reconnaît qu'avec ses chroniqueurs, ils ont été trop violents. "Je suis son fils spirituel, c'est lui qui m'a donné envie de faire ce métier", avoue-t-il. Mais l'animateur de TF1 l'a vexé lorsqu'il a déclaré en interview qu'il ne le connaissait pas et ne le regardait pas. "Nous nous sommes réconciliés", précise Cyril Hanouna.
Il revient aussi sur ce qu'avait dit Michel Denisot à propos de son émission sur D8. En fin d'année dernière, l'ancien patron du "Grand Journal" avait lancé que "comparer 'Touche pas à mon poste!' au 'Grand Journal' (revenait) à comparer Rire et Chansons à France Inter". Dans l'interview, Cyril Hanouna affirme qu'il discute avec Michel Denisot dans le but de travailler avec lui. "Hier encore, il m'a dit qu'il était certain que j'atteindrais bientôt les 2 millions de téléspectateurs", ajoute l'animateur de TPMP.
Enfin, à l'évocation des propos d'Alain Delon à l'égard des téléspectateurs de TPMP, il répond que cela l'"insupporte". "Il y a un délit de culture populaire : ça marche trop bien, donc ce n'est pas bien. Je m'en fiche totalement, seul l'avis du public compte", conclut-il.
