Emission phare de D8, "Touche pas à mon poste" continue à séduire en access tous les jours. Mais avec les audiences croissantes - l'émission a battu son record historique hier soir avec les explications d'Alizée -, les critiques se multiplient également à l'encontre de Cyril Hanouna et de sa bande de chroniqueurs. Leurs attaques parfois trop virulentes envers d'autres programmes ou animateurs sont pointées du doigt, et certains remettent en doute leur objectivité quand ces critiques concernent des émissions concurrentes, comme "Rising Star" par exemple.
Pour d'autres, c'est le fait que l'émission soit moins sérieuse qui est regrettable. Le départ de Gérard Louvin, pourrait avoir été causé par l'évolution de l'émission, même si le principal intéressé évoque simplement un emploi du temps trop chargé. Dans une interview au magazine Closer, Philippe Vandel, ancien chroniqueur de l'émission, confirme en tout cas avoir remarqué ce changement de ton quand on lui demande pourquoi il ne participe plus au programme.
"Je ne suis pas un potache"
"J'ai fait l'émission pendant un an et demi. Après, ils ont arrêté de m'appeler, l'émission avait pris un tournant différent", commence le journaliste, qui reconnaît que du coup, son profil ne correspondait plus au programme. "Je ne suis pas un potache, je ne me déguise pas en porte-jarretelles alors que je reçois un ministre le lendemain et je ne raconte pas mes histoires avec Fatou", lâche-t-il, en référence à la compagne de Gilles Verdez. "Je suis journaliste, carré, ils ont donc eu raison de prendre quelqu'un de plus déjanté que moi. Ceci dit, je suis toujours bon copain avec Cyril et j'adore l'émission", tempère Philippe Vandel.
Et l'ancien chroniqueur vient même à la défense de ses anciens compagnons, critiqués pour leur manque d'expérience. "Si tu attends d'être ultra-compétent pour donner ton avis, tu fais 'Le Débat des grandes voix' sur Europe 1 et le plus jeune a 60 ans ! Ils sont juste en train de s'amuser autour de programmes qui, en général, ne sont pas d'une fulgurance intellectuelle magistrale ! 'Les Ch'tis à Miami', pas besoin de sortir de Polytechnique pour donne son avis", conclut le journaliste.
