C'est un débat qui commence à dater, mais qui est toujours d'actualité. Universal Music Group International s'est exprimé sur le sujet du piratage en ligne de la musique, expliquant « qu'on ne pouvait pas l'arrêter ». Francis Keeling, président du département numérique, a affirmé que « vouloir le stopper était voué à l'échec ».
Lors de la convention Great Escape à Brighton, au Royaume-Uni, il a expliqué qu'il fallait faire du téléchargement illégal quelque chose de « socialement inacceptable ». Francis Keeling, dont le travail consiste notamment à faire en sorte que des artistes comme Lady Gaga, Eminem et Rihanna soient disponibles en ligne en dehors des Etats-Unis a expliqué : « Dans des pays comme l'Espagne ou l'Italie, les gens s'étonnent toujours des personnes qui achètent de la musique alors qu'elles pourraient l'obtenir gratuitement. A moins d'un revirement soudain, nous ne pouvons pas avoir de véritable marché de la musique dans ces pays ».
Le groupe Universal s'investit énormément dans la lutte contre le piratage. Il a notamment contribué à l'élaboration de la loi sur l'économie numérique au Royaume-Uni. Equivalent de notre Hadopi, le texte prévoit des sanctions pour les pirates, notamment la suspension de l'accès à internet. Francis Keeling a estimé qu'une loi comme celle-ci était en effet « la bonne solution », même si les modalités de sanctions doivent encore être déterminées. « Cette solution doit être juste, proportionnelle et appliquée de la bonne façon », a-t-il conclu.
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