Les Français ne souhaitent pas que Claire Chazal quitte TF1. Un récent sondage VSD / CAWI indiquait que 63% des personnes interrogées ne voulaient pas voir la journaliste faire ses adieux aux journaux du week-end de la Une, affirmant par ailleurs à 66% que Claire Chazal était une "assez bonne" voire une "très bonne" intervieweuse. Pourtant, le 11 mai dernier, celle qui officie aux journaux de fin de semaine de TF1 depuis bientôt 23 ans a été la cible de critiques sur les réseaux sociaux après ses interviews de Manuel Valls et de Kendji, le gagnant de "The Voice".
"Je n'aime pas beaucoup cette réactivité brutale"
Interrogée par Renaud Revel dans "Immédias, l'émission" sur le site de L'Express, Claire Chazal confie ne pas faire attention à ces critiques. "Je ne regarde pas beaucoup ça. Je comprends que ça existe, c'est notre monde mais moi, ce n'est pas un monde sur lequel je vais beaucoup. Je préfère le livre, je préfère le spectacle vivant..." explique celle qui se refuse à ouvrir un compte sur un réseau social.
"Je n'aime pas beaucoup cette réactivité brutale et parfois superficielle. Je trouve que ça réduit la pensée, ça la raccourcit donc ça la simplifie trop. Qu'il y ait ces réactions, bon, voilà" a-t-elle expliqué, jugeant que ces attaques visaient également la garde des Sceaux. "Il y a beaucoup de campagnes aussi contre Christiane Taubira, de campagnes politiques et même personnelles assez détestables. Je pense qu'elle était visée aussi à travers ces petites rumeurs donc il faut le relativiser" déclare-t-elle.
"On n'a pas à critiquer ses confrères"
Et parmi ses détracteurs, Claire Chazal compte Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste de RMC et BFMTV n'hésite jamais à tacler sa consoeur, l'accusant d'être complaisante avec ses invités. Interrogée sur son sentiment à propos de Jean-Jacques Bourdin, Claire Chazal affirme ne pas l'avoir assez vu pour émettre un avis. "La seule chose que je peux dire, c'est que, moi, je trouve qu'on n'a pas à critiquer ses confrères. Je trouve qu'on a déjà un métier passionnant, notre monde et le monde - les hommes politiques, les artistes, les chefs d'entreprises, les gens..." s'est-elle expliquée.
Quant à la question "Politiquement concrète" de l'intervieweur du groupe NextRadioTV, abandonnée depuis de nombreux mois, Claire Chazal juge qu'il s'agit bien de "vrais problèmes". "Je ne conteste pas le fait qu'il faille savoir quand on est un homme politique comment on vit vraiment mais je ne sais pas si c'est très central..." s'est-elle interrogée.
