Canal+ fait un geste en direction des jeunes. Ce matin, sur Twitter, Maxime Saada, le patron du groupe Canal+, a annoncé offrir un accès gratuit à la chaîne cryptée pendant un mois aux moins de 26 ans. "Pas d'amphis, pas de terrasses, pas de salles de cinéma, pas de stades, pas de boîtes : dur d'être jeunes aujourd'hui", a-t-il écrit, accompagnant son message du hashtag "EnfinUneRaisonDeSeRéjouirdEtreJeune" et d'un spot publicitaire emmené par deux humoristes.
Pas d'amphis, pas de terrasses, pas de salles de cinma, pas de stades, pas de boites : dur d'tre jeunes aujourd'hui. @canalplus pense eux et s'offre pendant 1 mois aux moins de 26 ans #EnfinUneRaisonDeSeRjouirdEtreJeune pic.twitter.com/gB1Piv1Srw
— Maxime Saada (@maxsaada) April 7, 2021
Ce n'est pas la première fois que le groupe souhaite afficher sa générosité par temps de crise sanitaire. Le 16 mars 2020, après l'allocution d'Emmanuel Macron annonçant le premier confinement de la France, Canal+ avait annoncé qu'elle passait en clair pour tous. Une décision qui avait fait grincer des dents certains acteurs de l'audiovisuel, à l'image de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques qui avait dénoncé un "coup de force" et une remise en cause des règles en vigueur sur les droits d'auteur et la chronologie des médias.
Le CSA s'était "étonné de la procédure" de Canal+
Dans une interview accordée à "La correspondance de la presse", Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, avait regretté que Canal+ ait pris cette décision sans en avoir informé au préalable le gendarme de l'audiovisuel. Un courrier avait donc été adressé au groupe de Maxime Saada pour "s'étonner de la procédure" et pour rappeler la nécessité du "maintien des équilibres du système", même en période exceptionnelle.
Après s'être fait remonter les bretelles, Canal+ avait indiqué que la mise en clair de Canal+ sur toutes les box allait prendre fin le 31 mars 2020, soit à la fin annoncée à l'époque de la première période de confinement. Si la chaîne avait indiqué avoir pris note de ces remarques, elle avait justifié sa décision par le contexte exceptionnel de la crise sanitaire.