"Le Canard" ne lâche jamais sa proie. Après l'affaire Cazarre/Hanouna/Malagré, l'hebdomadaire satirique en remet une couche sur l'animateur de D8, affirmant qu'il a "menacé" un autre journaliste, Arnaud Ramsay, qui collabore notamment à iTELE, chaîne d'information du groupe Canal+ et à France Football. En cause, un tweet de soutien à Julien Cazarre, après son interview où il affirmait avoir refusé la proposition de Cyril Hanouna pour participer à "Touche pas à mon sport", la quotidienne d'Estelle Denis. "En ces temps de dictature médiatique, Julien Cazarre a osé dire non à Hanouna", écrivait-il.
En ce temps de dictature mdiatique, Julien Cazarre a os dire non Hanouna. Par @Olichebo dans @francefootball https://t.co/SHjddyWDhA
— arnaud ramsay (@ArnaudRamsay) 5 Fvrier 2016
"Je vais venir te défoncer"
C'est précisément dans cette interview que Julien Cazarre critiquait l'équipe de "Touche pas à mon poste, dont Enora Malagré, "la vulgarité à l'extrême" et Gilles Verdez, "le dîner de cons". Hanouna n'aurait pas apprécié que Ramsay assure une visibilité à ces déclarations sur son compte Twitter. "Hanouna n'arrêtait pas de hurler : On va s'expliquer, je vais venir te défoncer, tu ne sais pas qui je suis, tu vas avoir de gros problèmes, je vais venir te chercher à iTELE", raconte-t-il au Canard.
Le lendemain, Cazarre porte plainte au commissariat du IXe arrondissement de Paris contre l'animateur de D8 et sa chroniqueuse pour "menaces de violences physiques" et "appels malveillants". Ramsay, lui, ne porte pas plainte. Mais, convoqué par les policiers du IXe arrondissement de Paris quelques jours plus tard, son témoignage sera ajouté à la plainte de Cazarre.
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Entre temps, Thierry Cheleman, le patron des sports de Canal et Maxime Saada, le patron du groupe, ont tenté de calmer tout le monde. "Mais Enora Malagré continuait de balancer à Cazarre des textos incendiaires", assure Le Canard. A ce jour, la plainte de Cazarre n'a pas été retirée. Dans son émission J+1 diffusée sur Canal+ Sport, le chroniqueur "qui n'est connu que dans son quartier" est très brièvement revenu sur la polémique.
