Véronique Mounier : "Je ne vais pas devenir la nouvelle Flavie"

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Véronique Mounier : "Je ne vais pas devenir la nouvelle Flavie"
Véronique Mounier
Véronique Mounier © TMC - Chevalin
Entretien inédit sur Ozap.

Ce samedi, à 18h50, Véronique Mounier arrive sur TMC pour animer Galileo, le magazine scientifique de la chaîne que Sébastien Folin présentait avant son départ sur France 2. Un retour sur le petit écran pour l'ex-animatrice de M6, mais aussi un retour à ce qu'elle aime : la découverte. Pour Ozap, elle évoque son arrivée sur TMC, le lancement prochain de son magazine sur la sexualité sur TF1 mais aussi son éviction d'Europe 1. Enfin, Véronique Mounier commente les rumeurs et ses envies : « Non » à la télé-réalité et un « Oui mais... » pour le divertissement. Entretien.

Ozap : Comment êtes-vous arrivée à la tête de Galileo sur TMC ?
Véronique Mounier : Cet été, alors que j'étais en vacances, Thierry Bizot m'a appelée pour me proposer l'émission après le départ de Sébastien Folin. Je sortais d'un congé maternité et j'avais tourné quelques pilotes qui n'avaient pas abouti. Par ailleurs, on m'avait proposé des choses qui ne correspondaient pas à mes envies. Là, c'est vrai que je n'ai pas hésité une seconde parce que c'est TMC, ce sont Bizot et Chain les producteurs, et surtout parce que j'avais envie de revenir à mes premières amours, à savoir la science, la santé, le bien-être etc.

Comment définir cette émission ?
C'est un magazine de vulgarisation scientifique qui est à la fois très ludique, très accessible et qui, surtout, ne se prend pas au sérieux. Il y a beaucoup d'humour, alors qu'habituellement, on se sent obligé de se prendre au sérieux quand on parle de science. Je trouve que Galileo a trouvé la bonne formule, c'est une sorte de Ca m'intéresse à la télévision. On apprend en s'amusant. Du coup, ça s'adresse à un très large public, de 7 à 77 ans, voire plus !

On avait plutôt tendance à vous proposer quels types d'émissions ?
Quand j'ai quitté M6, j'avais très envie de revenir sur des choses qui correspondent à ma formation de pharmacienne comme la santé, le bien-être, mais aussi la petite enfance. Ca me passionne et j'ai toujours très envie de faire une émission sur les enfants. J'ai vu pas mal de producteurs et j'étais contente qu'on ne m'oublie pas après mon congé maternité (rires). J'ai tourné le pilote de l'access de France 5, avec Benjamin Vincent et c'est finalement Alessandra Sublet qui a été choisie. J'ai aussi tourné un pilote pour une émission d'après-midi, mais ce n'est pas cette boite de production qui a été sélectionnée.

« Je n'ai jamais caché que j'aurais aimé présenter Les maternelles »



Votre émission rêvée, c'est Les maternelles en fait !
Je ne l'ai jamais caché quand Karine Le Marchand est partie. J'ai d'ailleurs vu mon nom cité dans la presse alors qu'on ne m'a jamais contactée pour l'émission ! J'aurais adoré passer le casting mais il n'y en a pas eu. Mais on peut faire d'autres émissions sur la petite enfance.

TMC communique beaucoup sur votre arrivée. Avez-vous d'ores et déjà d'autres projets sur la chaîne ?

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Je croise les doigts pour que l'émission marche et qu'on en fasse d'autres ! Je serai ravie que ça continue et qu'on fasse aussi d'autres choses sur TMC. Rien n'est encore prévu mais on s'est dit qu'on avait mutuellement envie de refaire des choses ensemble.

Vous avez évoqué vos études de pharmacie. N'avez-vous pas envie de présenter un magazine de santé ?
Oui, ça m'intéresserait et j'étais très contente de le faire sur Europe 1. Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse le font très bien sur France 5. J'avais des projets que j'ai proposés à plusieurs chaines, mais je me suis rendue compte que la santé faisait très peur. Pour eux, c'est anxiogène et ça va faire fuir les gens. Je pense qu'il y a plein de façons de parler santé, via des quizz ou des jeux par exemple, mais je ne sens pas les chaînes encore prêtes.

Vous étiez assez loin de tout ça sur M6...
Il s'agissait de « magazines M6 », c'est-à-dire très basés sur les rapports humains. C'est très intéressant parce que vous êtes dans l'improvisation. Ce n'est presque pas de l'animation car vous vivez l'aventure avec les gens, c'est de l'accompagnement. Ça a été très formateur pour moi et j'ai maintenant d'autres choses à apprendre. J'avais ce positionnement de la Fée Clochette en accompagnant les gens !

Vous ne le regrettez pas ?
Ah non, ce fut quatre années merveilleuses. Et ce qui est bien avec M6, c'est qu'ils donnent leurs chances à des animateurs qui n'ont pas des années de prime times derrière eux. J'arrivais après avoir fait des chroniques dans Télématin et ils m'ont tout de suite mis en prime. Après, on évolue et j'avais aussi envie de plus incarner les programmes.

« C'est la première fois qu'une chaîne va programmer une émission clairement dédiée à la sexualité »



C'est ce que vous allez faire sur TF1 avec ce magazine sur la sexualité ?
C'est un gros pari. C'est la première fois qu'une chaîne va programmer une émission qui est clairement dédiée à la sexualité. Des sujets sexe, vous en avez dans toutes les émissions mais l'afficher clairement, c'est un pari audacieux. Ce n'est pas évident d'ailleurs, car on nous attend au tournant.

Ce seront des reportages ?
Oui, et je serai en plateau pour interviewer une sexologue.

Quel est le risque ? Que ce soit sulfureux ?
Pas du tout. Je n'ai aucun souci, d'autant que je viens de l'univers de la santé donc je sais aussi l'aspect santé qui est important dans la sexualité. C'est une émission qui a une vraie justification dans la mesure où, pour la première, sur la sexualité des ados, on s'intéresse à des comportements un peu déviants et là, il y a un vrai travail d'information à faire. Ce qui me fait peur, c'est la communication et les procès d'intention qu'on peut nous faire. On se rend compte que la sexualité est encore un sujet tabou.

« Je n'ai pas compris la décision d'Europe 1 »



Ca a mal commencé avec Europe 1 car, visiblement, la station a jugé qu'elle ne pouvait pas vous avoir sur l'antenne alors que vous alliez parler sexualité sur TF1 ?
Quand je vous parlais de procès d'intention, c'est vrai que je n'ai pas bien compris leur décision. Je la respecte. Je suis d'autant plus déçue que Philippe Balland, le directeur des programmes d'Europe 1, est quelqu'un que j'apprécie beaucoup sur le plan professionnel mais aussi humain. Voilà, je suis déçue. Je peux comprendre leur décision parce qu'ils ne savent pas du tout comment va se dérouler la communication, ils ne veulent pas y être associés si ça ne se passe pas bien... Je suis triste de quitter Europe 1, c'est la vie.

Vous avez dû leur parler de cette future émission. N'avez-vous pas estimé que ce n'était qu'un prétexte ?
A la limite, si l'émission ne marchait pas, ils pourraient vouloir l'arrêter, sauf que l'émission marche bien et qu'elle continue avec quelqu'un d'Europe 1. Au moins, je suis contente que l'émission imaginée avec Marcel Ichou continue, mais j'ai les boules que ce soit sans moi (rires). Maintenant, dans la vie, il faut faire des choix.

Cette émission sur la sexualité avait d'abord été proposée à Flavie Flament. En l'acceptant et après son départ, allez-vous devenir la nouvelle Flavie de TF1 ?
Je la trouve très naturelle comme animatrice, mais pas du tout. Pour moi, c'est une animatrice de divertissement et je pense que je serais très mauvaise là-dedans. C'est beaucoup d'honneur de me comparer à elle mais je pense qu'on n'est pas du tout dans le même registre. Je n'ai ni l'expérience, ni sa notoriété. Mais je serais ravie de faire d'autres choses sur TF1, du côté des magazines.

« Je ne suis pas sure d'être la bonne personne pour la télé-réalité »



Donc, quand on a pu citer votre nom pour co-animer La Ferme, ce n'est pas possible pour vous ?
Oui, pas sure d'être la bonne personne pour ça (rires).

La télé-réalité, vous vous dites que ce n'est pas pour vous ?
J'en ai fait !

C'était plus du docu-réalité ce que vous avez fait sur M6...
Oui, c'est vrai et La Ferme, c'est vraiment de la télé-réalité et je ne suis pas sure d'être la bonne personne pour ce genre de programmes.

Idem pour le divertissement ?
Idem pour le divertissement. Je n'en ai jamais fait. A la télé, comme dans d'autres métiers, l'expérience prime et plus vous en faites, plus vous vous améliorez. Aujourd'hui, je sais faire du magazine, mais je ne suis pas contre les divertissements. Mais je crois que j'ai du boulot (rires) !

« Une émission idéale ? Un magazine sur la famille »



Et quand on parle de vous pour animer un nouveau Stars à domicile, c'est plutôt un magazine ou un divertissement pour vous ?
Oui, j'ai lu ça mais je vous le dis tout de suite : on ne m'en a absolument pas parlé ! Pour moi, Stars à domicile, ce serait un bon mix, car c'est du divertissement mais c'est aussi accompagner quelqu'un où vous n'êtes plus vraiment animateur. La personne qui va à la rencontre d'une personnalité est à mettre en avant. Au niveau de mes envies et de mes aspirations, ça me correspondrait plus. Mais, encore une fois, on ne me l'a pas proposé.

Si on vous donnait carte blanche pour un programme demain, ce serait quoi ?
Dans l'idéal, ce serait un programme sur la famille, de la grossesse à l'adolescence. J'adorerais présenter ça avec un papa. Dans un premier temps, je le ferais bien à la radio. Ce serait une émission très pratique, très conso, très actuelle pour partager ce que les parents d'aujourd'hui partagent. Mais je voudrais que ce soit joyeux et léger, pas sur l'anorexie ou les tentatives de suicide. Je voudrais quelque chose de plus positif.

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