Ces Unes qui ont marqué l'année 2020

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Ces Unes qui ont marqué l'année 2020
Par Christophe Gazzano Journaliste
D’un naturel curieux et passionné de télé, Christophe Gazzano a toujours nourri le désir de devenir journaliste. Après ses études et une dizaine d’années passées dans la presse régionale, ce natif de Salon-de-Provence est “monté à la capitale” pour intégrer Pure Médias en 2017.
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Si la crise sanitaire a été au centre de toutes les attentions, 2020 aura aussi été l'année de la rupture et du changement.

Une année folle. L'année 2020 qui s'achève aura été vampirisée par la crise sanitaire liée à la COVID-19 et à ses conséquences dans tous les domaines au niveau mondial. Une actualité qui a fait la Une dès le mois de janvier pour ensuite ne plus quitter les principaux titres. Mais ce serait oublier un peu vite la rupture entre le Royaume-Uni et l'Europe ou encore la crise qui a conduit l'Académie des César à se réformer en profondeur. 2020 aura aussi apporté son lot de disparitions : du dessinateur Albert Uderzo à l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing. puremedias.com vous propose de redécouvrir une sélection de Unes marquantes de cette année.

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"Alerte Jaune" pour le "Courrier Picard"

C'était une époque où l'on appelait encore le "coronavirus chinois". Fin janvier, le quotidien régional "Le Courrier Picard" avait fait sa Une sur ce sujet avec des chiffres qui paraissent surréalistes aujourd'hui avec le recul : "41 morts en Chine" et "trois cas" confirmés en France, alors que notre pays dépasse en cette fin d'année la barre symbolique des 60.000 décès liés à la crise sanitaire. Mais au-delà de ces données, c'est le titre choisi par le journal qui avait interpellé. Avec "Alerte jaune", "Le Courrier Picard" avait tenté un jeu de mots douteux pour évoquer la Chine et avait été accusé de racisme. Un titre qui était à prendre "au sens colorimétrique, à savoir dans une gradation du jaune au rouge", à l'instar des alertes météo, s'était justifiée la rédaction en présentant ses excuses.

Le nouvel "Express"

Pour lancer sa nouvelle formule, "L'Express" avait choisi à la mi-janvier un sujet qui reviendra dans toutes les conversations à la faveur du confinement : la plateforme Netflix, qualifiée de "nouvelle drogue" par la rédaction. Racheté par Alain Weill au groupe Altice en 2019, l'hebdomadaire ne cachait pas vouloir s'inspirer d'un pilier de la presse anglo-saxonne : "The Economist", en adoptant une maquette similaire ou en proposant ses articles sous la forme de podcasts. Objectif affiché : atteindre 200.000 abonnés d'ici le 70e anniversaire du journal, en 2023. En cette fin d'année, l'hebdomadaire - qui a connu le départ d'un de ses éditorialistes phare, Christophe Barbier - s'est lancé dans une campagne de communication "massive" pour vanter son nouveau positionnement éditorial.

L'adieu à l'Europe

Des adieux en toutes les langues à la Une de "The Independent" le 31 janvier. C'est en effet ce jour-là que le Royaume-Uni a quitté officiellement l'Union Européenne, 47 ans après son adhésion. C'est donc un saut dans l'inconnu, qui se profilait des deux côtés, comme le résumait "The Economist", puisque le départ d'un pays était une première dans l'histoire de la construction européenne. Le Royaume-Uni reste encore membre de l'union douanière et du marché unique européens jusqu'à la fin de l'année, le temps de négocier un accord de libre-échange. Un accord négocié par Michel Barnier, qui n'a toujours pas abouti à la mi-décembre...

Les César en crise

A deux semaine de l'organisation des César, plus de 200 personnalités avaient signé une tribune dans "Le Monde" pour réclamer plus de démocratie et plus de transparence au sein de l'Académie des César, autrement dit du collège électoral, composé alors de 65% d'hommes et de seulement 35% de femmes. Moins de 48 heures après la parution de cette tribune, la direction de l'Académie avait démissionné et un bureau par intérim avait été désigné. Un virage à 180 degrés qui n'avait pas empêché la 45e cérémonie des César de se dérouler dans une ambiance électrique en direct sur Canal+ le 26 février, marquée par le César de la meilleure réalisation pour le controversé Roman Polanski, le départ d'une Adèle Haenel écoeurée et le refus de la maîtresse de cérémonie Florence Foresti de clôturer la cérémonie en guise de protestation.

L'édition 2021, prévue au mois de mars sous la conduite de Marina Foïs, devrait cependant se dérouler dans un climat plus serein : la gouvernance de l'Académie des César, conduite par Véronique Cayla, est désormais "intégralement paritaire et démocratique", comme l'annonçait un communiqué en novembre dernier.

Le fondateur de "L'Obs" s'éteint

Un hebdomadaire en deuil. Cofondateur avec Claude Perdriel du "Nouvel Observateur" en 1964, Jean Daniel s'est éteint le 19 février 2020 à l'âge de 99 ans. Il est resté directeur de la publication de l'hebdomadaire de la "deuxième gauche" jusqu'en 2008 et a continué jusqu'à ces dernières années à y écrire en tant qu'éditorialiste. Un lien fort rappelé à la Une de "L'Obs" qui avait titré "Notre Jean-Daniel" dans son édition hommage.

Des Jeux Olympiques reportés

Quand deux informations se téléscopaient. Le 24 mars, en raison de la crise sanitaire, le Comité international olympique avait annoncé le report d'un an des Jeux Olympiques d'été de Tokyo, prévus pour se dérouler du 24 juillet au 9 août. Le même jour, la France apprenait le décès du co-créateur d'"Astérix", Albert Uderzo, à l'âge de 92 ans. Une actualité dense résumée le lendemain à la Une de "L'Equipe" avec une référence à un des albums les plus célèbres : "Astérix aux Jeux Olympiques", devenu pour l'occasion "Astérix aux Jeux Olympiques en 2021".

Le confinement vu par "Society"

Du 17 mars au 11 mai derniers, la France a connu une période inédite avec l'instauration du confinement et l'arrêt des activités considérées comme "non-essentielles". Quelques jours après le début du confinement, le magazine "Society" avait résumé à sa manière le climat général en titrant : "Coronavirus : La crise de la quarantaine".

L'heure du déconfinement

"Le Jour J", avait titré le quotidien régional "La Dépêche du midi" le 11 mai dernier, au premier jour du déconfinement. Finies les attestations à remplir, les Français avaient retrouvé un semblant de liberté et se faisaient déjà sermonner par les experts sur l'imminence de la survenue d'une seconde vague en cas de non port du masque et de non respect des gestes barrière.

La disparition de grands sportifs

L'année 2020 a débuté de manière tragique avec le décès brutal du basketteur Kobe Bryant, survenue fin janvier à l'âge de 41 ans, après le crash de son hélicoptère. Fin novembre, à un jour d'intervalle, ce sont l'ancien ailier du XV de France Christophe Dominici (48 ans) et l'ancien joueur de football Diego Maradona (60 ans) qui ont laissé derrière eux des fans éplorés dans le monde entier. Des disparitions auxquelles "L'Equipe" a consacré ses Unes, avec notamment celle dédiée au "pibe de oro" : "Dieu est mort".

Un dernier "au revoir"

Victime du coronavirus, l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing s'est éteint le 2 décembre dernier à l'âge de 94 ans, un peu plus d'un an après son vieil ennemi, Jacques Chirac. Celui qui était le plus jeune à accéder au pouvoir sous la Ve République lors de son élection en 1974 à l'âge de 48 ans, s'était illustré par son discours d'adieu après sa défaite en 1981 et un "au revoir" lugubre resté dans les annales, devenu un clin d'oeil récurrent dans "Les enfants de la télé" sur TF1.

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